Deux jeunes chefs tunisiens en lice
Une notoriété internationale à acquérir !
Ils sont tous vêtus de blouses blanches et portent des médailles dorées aux rubans tricolores. Ce sont nos honorables chefs représentant l’Académie nationale de cuisine Tunisie (ANC). Deux noms à retenir, Bilel Ouechtati et Chiraz Triki El Ghoul, qui ont été sélectionnés lors de la campagne de prospection de jeunes talents de l’Académie nationale de cuisine parmi un certain nombre de candidats. Ainsi, c’est dans une ambiance chaleureuse et conviviale que le chef Mounir Arem, président de l’Académie nationale de cuisine, tenu un point de presse pour présenter nos deux pépites qui défendront crânement les chances de la délégation tunisienne à l’occasion du prochain concours international de la «Toque d’or 2016» qui se déroule habi- tuellement en France et dont cette édition aura lieu à Duny en région parisienne ce mercredi, 16 novembre. Durant cette épreuve, une douzaine de candidats de différentes nationalités seront répartis en trois catégories : Toque d’or cuisine, Toque d’or pâtisserie pour les professionnels du secteur et le Prix Avenir Raymond Vaudard qui est uniquement réservé aux élèves et aux apprentis cuisiniers qui priment tous l’excellence. Il y a à la fois trois prix généralement attribués par ordre de réussite et des prix spéciaux qui récompensent l’originalité. L’an dernier, le Tunisien Aly Dey Dali a été le lauréat du prix « plat imposé » consacrant historiquement notre pays lors de sa troisième participation. Pour la petite histoire, il est devenu vice-président de l’ANC et restaurateur attitré en France. En focalisant sur nos deux nouvelles attractions nationales, on découvre que Bilel, qui postule pour le «Prix cuisine», et Chiraz pour le «Prix pâtisserie» ressentent «une pression supplémentaire» qui leur communique cette dose d’adrénaline dont ils ont besoin. Enfin, le restaurant Baboucha, hôte de la manifestation, a saisi l’occasion pour proposer gracieusement ses mets et autres entremets à ses convives. La toque, devenue emblématique du prestige de la cuisine, saura-t-elle briller pour nos couleurs rouge et blanc ? Car c’est toute l’image de marque de la spécificité tunisienne qui est en jeu pouvant même bénéficier au secteur en berne de l’hôtellerie. La spécialité tunisienne en cuisine fait partie intégrante de notre patrimoine national immatériel créant cette précieuse valeur ajoutée qui rejaillit à travers les titres honorifiques que nous recevons.