La Presse (Tunisie)

Des lieux et des poètes

Tout ce beau monde est allé à la rencontre des habitants et autres visiteurs de la splendide cité bleue et blanche, squattant cafés, restaurant­s et autres places publiques et espaces artistique­s.

- M.M.

«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi» . William Shakespear­e Et c’est une multitude de musiques qui ont retenti, trois jours durant, dans les rues et autres espaces de Sidi Bou Saïd, celles des poètes et autres musiciens invités par le Festival internatio­nal de la poésie qui a signé, du 4 au 6 novembre, sa quatrième édition. Plus qu’un événement culturel, ce rendez-vous autour du plus beau des arts, abrité depuis 2013 par le fameux village des saints et des poètes, se veut un espace de liberté et d’échange à conquérir et à pérenniser, comme le note son directeur M. Moez Majed. Un défi lancé et maintenu par les organisate­urs, car il faut le rappeler, l’on manque terribleme­nt, sous nos cieux, d’événements consacrés à la poésie. Le rendez-vous qui, malheureus­ement, est presque passé inaperçu, car, entre autres, coïncidant avec les JCC, a vu la participat­ion de poètes venant d’Algérie, de Palestine, de Syrie, d’Arabie Saoudite, de Turquie, de Grèce, d’Italie, d’Espagne et de Slovénie. 7 poètes tunisiens ont été invités cette année, entre autres, Ammar Akremi, Moncef Mezghani, Nouredine Bettayeb, Monia Zouaoui, Saloua Mestiri et Raja Chebbi. Le festival est aussi la rencontre des arts, en l’occurrence la poésie et la musique qui ont superbemen­t cohabité durant ces trois jours. Vers et notes ont valsé en rythme, chacun insufflant à l’autre la force de son propos. Une contributi­on musicale assurée par les musiciens Khaled Jmal au violon, Zoubeïr Mouelhi au nay, Iman Brahmi (flûte traversièr­e), Mohamed Ali Ben Cheikh et la troupe de malouf de Sidi Bou Saïd. Tout ce beau monde est allé à la rencontre des habitants et autres visiteurs de la splendide cité bleue et blanche, squattant cafés, restaurant­s et autres places publiques et espaces artistique­s pour finalement ne s’en tenir qu’à un seul lieu : le fameux café Amor et finir par clôturer ces trois jours de poésie dans un autre lieu qui est en lui-même une poésie, une merveille architectu­rale, le splendide palais Ennejma Ezzahra.

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Sidi Bou Saïd animé par la poésie

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