«Un rêve brisé»

On lui a préféré les nouvelles recrues, ce qui l’a poussé à quitter le club.

Ghazi Chellouf, que d’aucuns parmi les supporters inconditionnels du CSS voyaient en lui une des valeurs sûres du club qui pourraient succéder aux ténors, s’est toutefois trouvé en dehors du potentiel humain du club. Ce qui l’a poussé à chercher à monnayer son talent ailleurs, à son grand dam. Pour le moment, il est lié par contrat à la JSKairouanaise, après une expérience qui n’a pas trop duré avec El Gawafel de Gafsa, tout en gardant l’espoir de renouer un jour avec le club de ses premières amours… le CSS, bien entendu, avec lequel il a connu les meilleurs moments de sa carrière sportive, remportant entre autres 2 coupes avec la catégorie des cadets, et 2 titres de champion avec les espoirs, avant d’accéder parmi les seniors, où il a été même convoqué pour faire partie de la sélection nationale, sous l’égide de Nabil Kouki à l’époque. Mais l’avènement de l’entraîneur Paolo Duarte, puis de son collègue Chiheb Ellili a donné un autre tournant à sa carrière. Pour ceux-ci, ce sont les nouveaux recrutés qui ont la priorité dans la composition de l’équipe, ce qui l’a mis, tout comme ses coéquipiers Wassim Kamoun, Houssem Touati, Omar Bouraoui et Alaâ Salah, parmi les rangs des suppléants, ou même des fois hors liste. Chellouf continue de croire que son club d’origine ne peut redorer son blason d’antan qu’en accordant la priorité au travail de base, là où les jeunes du cru pourraient bénéficier d’une culture footballistique et d’une formation appro- priée, ce qui veut dire que les recrutements abusifs, tels qu’ils sont en oeuvre à l’heure actuelle, ne peuvent donner les résultats escomptés.