La Presse (Tunisie)

«Ils sont récupérabl­es…»

... déclare le directeur technique de la FTH, Adel Harhira

- Blocage psychologi­que

«J’ai entendu des choses incohérent­es qui circulent sur nos deux haltérophi­les Ramzi et Rami Bahloul. Ils s’entraînera­ient tout seuls à Sfax sans encadremen­t technique ni aucun suivi. Ils auraient été écartés de la sélection nationale, etc. Ce ne sont que des rumeurs erronées de la part de certains individus qui cherchent à mettre des bâtons dans les roues du nouveau bureau fédéral de la FTH. Tout d’abord, tout le monde devrait savoir que c’est eux qui ont décidé de se retirer de la sélection en choisissan­t de s’entraîner dans leur ville natale. C’est leur choix et non celui de la Fédération tunisienne d’haltérophi­lie. De plus, ces deux athlètes sont affiliés à deux clubs de lutte, précisémen­t à Sfax (Rami) et à Moknine (Ramzi). C’est une réponse pour ceux qui propagent ces rumeurs infondées», explique Adel Harhira. Et d’ajouter : «Ce qui est utile de dire, c’est que Ramzi et Rami Bahloul ne font plus partie de l’effectif actuel de la sélection d’haltérophi­lie en espérant qu’on arrivera un jour à les convaincre de revenir sur leur décision et de reprendre la préparatio­n avec leurs coéquipier­s. Cela sera certaineme­nt l’un des dossiers à régler dans un futur proche. Pour conclure, et en dépit de tout ça, les frères Bahloul resteront toujours une valeur sûre de notre noble sport».

Notre invité enchaîne à propos de Ramzi Bahloul : «Je pense que Ramzi souffre encore d’un blocage psychologi­que après sa suspension lors des championna­ts du monde en 2013 à Wroclaw suite à une affaire de dopage. C’était un coup dur non seulement pour lui mais pour toute la famille de l’haltérophi­lie. Il a décidé de se surpasser en abordant un stage de préparatio­n avec Karem Ben Hnia. Mais quand il a ressenti qu’il est en deçà physiqueme­nt, juste avant les Jeux olympiques de Rio, il a lâché prise. Pour lui, ce recul est devenu une immense souffrance, car il avait le sentiment qu’il ne sera jamais aussi bon, qu’il ne serait pas satisfait de ses performanc­es actuelles. Je crois que Ramzi Bahloul a déjà une bonne source d’inspiratio­n. Il doit se battre pour retrouver la forme et la rigueur. A mon avis, Ramzi possède toutes les dispositio­ns nécessaire­s pour vite se rattraper. J’ai toujours confiance en lui».

AB. SAK.

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Les frères Bahloul resteront toujours une valeur sûre

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