Une passation dans la continuité
C’est dans un esprit de continuité que Noureddine Taboubi a finalement pris place hier dans le fauteuil du secrétariat général de l’Ugtt
Dans les locaux historiques de l’Ugtt, en ce jour de passation de pouvoir entre Hassine Abassi et son successeur, Noureddine Taboubi, rien n’indique qu’il va y avoir un grand bouleversement dans l’organisation syndicale. C’est qu’en fait, ce sont presque les mêmes personnes qui rempilent pour un nouveau mandat. Quatre syndicalistes font finalement leur entrée dans le nouveau bureau exécutif, il s’agit de Naima Hammami, Slaheddine Selmi, Monoôm Amira et Mohamed Ali Boughdiri. C’est donc dans un esprit de continuité que Noureddine Taboubi a finalement pris place hier dans le fauteuil du secrétariat général de la centrale syndicale.
Dans les locaux historiques de l’Ugtt, en ce jour de passation de pouvoir entre Hassine Abassi et son successeur, Noureddine Taboubi, rien n’indique qu’il va y avoir un grand bouleversement dans l’organisation syndicale. C’est qu’en fait, ce sont presque les mêmes personnes qui rempilent pour un nouveau mandat. Quatre syndicalistes font finalement leur entrée dans le nouveau bureau exécutif, il s’agit de Naima Hammami, Slaheddine Selmi, Monoôm Amira et Mohamed Ali Boughdiri. C’est donc dans un esprit de continuité que Noureddine Taboubi a finalement pris place hier dans le fauteuil du secrétariat général de la centrale syndicale. « Comme d’habitude, chaque secrétaire général sortant vient donner à son successeur les documents nécessaires et les clés du bureau », explique Hassine Abassi aux journalistes présents. Il a notamment exprimé sa joie de voir que les congressistes ont finalement réagi positivement à la proposition du bureau exécutif sortant d’amender le règlement intérieur (chose qui avait été reportée à plusieurs reprises).
Poursuivre le combat
De son côté, le nouveau secrétaire général de l’Ugtt, Noureddine Taboubi, a réitéré son intention de veiller à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et de défendre les libertés publiques et privées. « Nous allons poursuivre notre combat, tout comme l’ont fait nos précédents militants, a-t-il déclaré. Nous demeurerons du côté des plus faibles, du côté de notre peuple et nous allons continuer à arbitrer entre notre rôle social et notre rôle national ». La centrale syndicale a, dans la foulée, annoncé la répartition des responsabilités à l’intérieur du bureau exécutif. Constat quelque peu surprenant, ce n’est pas à Naima Hammami que revient la responsabilité des « femmes travailleuses », mais à Samir Cheffi. Une manière d’éviter peut-être les clichés. Hammami est désormais chargée des relations panarabes, des relations extérieures et de l’immigration.
Répartition des responsabilités au sein du BE de l’Ugtt
Secrétaire général : Noureddine Taboubi Secrétaire général adjoint responsable du règlement intérieur : Kamel Saâd Secrétaire général adjoint chargé de l’administration et des finances : Bouali Mbarki Secrétaire général adjointe chargée des relations panarabes, des relations extérieures et de l’immigration : Naima Hammami Secrétaire général adjoint chargé des médias et de la communication : Sami Tahri Secrétaire général adjoint chargé de la législation et du contentieux : Hfaiedh Hfaiedh Secrétaire général adjoint chargé de la fonction publique : Monôom Amira Secrétaire général adjoint chargé des établissements de l’Ugtt : Slaheddine Selmi Secrétaire général adjoint chargé du secteur privé : Mohamed Ali Boughdiri Secrétaire général adjoint chargé des études et de la documentation : Anouar Ben Gaddour Secrétaire général adjoint chargé de la formation syndicale : Mohamed Msalmi Secrétaire général adjoint chargé de la couverture sociale, de la santé et de la sécurité au travail : Abdelkarim Jerad. Secrétaire général adjoint chargé de la femme, du jeune travailleur et des associations : Samir Cheffi.