La Presse (Tunisie)

Ils en veulent encore et toujours

- Photo : M. HMIMA

Tous les schémas que pourrait adopter Henry Kasperczac­k ne seront pas efficaces si la condition athlétique ne suit pas…

Aujourd’hui, débute la deuxième phase de la Coupe d’Afrique des nations. Une phase où il faut être le meilleur pour aspirer aller encore plus loin dans le tournoi. Les quarts de finale, ce stade précis de la compétitio­n qui a constitué, depuis la CAN de 2006, le terminus d’une génération de joueurs tunisiens qui ne l’on jamais dépassé, mais également pour se qualifier à une phase finale d’une Coupe du monde. C’est dans ce contexte que Youssef Msakni et ses camarades affrontent cet après-midi le Burkina Faso. Finaliste de la CAN 2013 perdue devant un géant d’Afrique, en l’occurrence le Nigeria, le Burkina Faso a pris, depuis, ses marques sur la scène africaine. Une lecture de la prestation de notre adversaire du jour au premier tour révèle sa capacité à imposer son rythme de jeu face à ses adversaire­s. Après s’être contenté de deux matches nuls, successive­ment contre le Cameroun et le Gabon, notre adversaire des quarts a gagné le match qu’il ne fallait surtout pas perdre, en battant la Guinée-Bissau. C’est dire que le Burkina Faso sait gérer parfaiteme­nt ses matches. Son atout réside essentiell­ement dans la condition physique et les aptitudes athlétique­s de ses joueurs. Un atout à prendre très au sérieux si l’équipe nationale actuelle veut faire mieux que ses devancière­s de cette dernière décennie.

La tête et les jambes

Les dernières nouvelles en provenance de Libreville font état d’éventuels changement­s dans le dispositif défensif tunisien. A la séance de jeudi après-midi, Henry Kasperczak a décalé Abdennour à gauche et a introduit Yaâkoubi dans l’axe. L’idée d’assurer la couverture sur le couloir gauche, un problème qui a ressurgi de nouveau à la surface chaque fois que Maâloul a effectué une montée. A notre humble avis, ce n’est pas la formule tactique finale qu’adoptera Kasperczak, cet après-midi, qui importe le plus. C’est plutôt la condition physique qu’afficheron­t les joueurs tunisiens, du moment qu’ils foulent la pelouse et jusqu’au coup de sifflet final, qui sera déterminan­te. Combien de fois Maâloul, Ben Youssef et Abdennour ont été pris de vitesse par les attaquants adverses ? Eh bien, à chaque fois que notre équipe nationale a encaissé des buts, sans compter les fois où nous avons évité un but de justesse. La tête et surtout les jambes doivent suivre : c’est la clef de réussite de l’équipe de Tunisie en quarts de finale et dans la suite de son parcours, si elle dépasse bien entendu le cap du Burkina Faso. Bref, il faudra cravacher dur et ne pas lâcher physiqueme­nt vers la fin si on veut aller encore plus loin dans cette Coupe d’Afrique des nations.

 ??  ?? Autant les joueurs, et derrière eux le rendement de toute l’équipe, sont libérés, autant le système ne saurait être plus important que la stratégie pure. Jouer sur les faiblesses de l’adversaire, provoquer les fautes, la sélection en connaît...
Autant les joueurs, et derrière eux le rendement de toute l’équipe, sont libérés, autant le système ne saurait être plus important que la stratégie pure. Jouer sur les faiblesses de l’adversaire, provoquer les fautes, la sélection en connaît...
 ??  ?? Abdennour médite sur la manière à adopter pour atténuer les ardeurs des attaquants burkinabés
Abdennour médite sur la manière à adopter pour atténuer les ardeurs des attaquants burkinabés

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia