Des remaniements en défense ?
La tendance va vers la confirmation du onze vainqueur du Zimbabwe
On ne change pas une équipe qui gagne ! Il y a d’abord une question de mérite, l’équipe qui a dominé le Zimbabwe (4-2) pouvant logiquement prétendre à se retrouver tout à l’heure sur le ground du stade de l’Amitié de Libreville. Ensuite, le souci de continuité amène à penser que le staff technique n’apportera pas de changement, sauf le retour d’Aymen Mathlouthi dans les bois. Il est bien entendu que Kasperczak ne l’alignera en fait que dans le cas où il aurait retrouvé la totalité de ses moyens physiques afin d’éviter de perdre — gratuitement — une de ses chances de changement. Il faut croire que l’hypothèse d’un changement ne peut s’appliquer qu’au compartiment défensif qui a encaissé cinq buts en trois matches. Des erreurs individuelles ont fragilisé ce secteur et il ne s’agit pas de défaut d’organisation collective. Même si nous demeurons convaincus que Kasperczak va chercher la stabilité, il faut croire que deviner le nom du joueur qui effectuera sa rentrée tient de la gageure. L’élément de surprise signifierait que le coach national choisirait de revenir à l’ancien schéma tactique, soit le 3-5-2 afin d’assurer une meilleure couverture défensive. Le cas échéant, il reconduirait une défense à quatre éléments avec la rentrée d’un nouveau défenseur qui pourrait être Mohamed Ali Yaâkoubi à l’axe alors qu’Aymen Abdennour glisserait côté gauche de la défense. Une autre variante consiste au maintien d’Ali Maâloul comme latéral gauche.
Formation probable :
Aymen Mathouthi (ou Rami Jeridi), Hamdi Nagguez, Ali Maâloul, Syam Ben Youssef, Aymen Abdennour (Mohamed Ali Yaâkoubi), Ferjani Sassi, Mohamed Amine Ben Amor, Wahbi Khazri, Naïm Sliti, Youssef Msakni, Taha Khenissi.