Buscher convoité par Al Hilal du Soudan
L’ancien entraîneur marsois part négocier cette semaine deux contrats au Soudan et en Algérie.
Son dernier passage à l’ASM lui est resté en travers de la gorge au point qu’il s’est résigné à prendre une petite pause, rassembler ses idées avant d’entamer une nouvelle aventure footballistique : «La seule fois où j’ai réfléchi avec le coeur, je me suis planté» , nous a confié Gérard Buscher à propos de son dernier passage à La Marsa avant de renchérir : « Durant toute ma carrière, j’ai toujours pris mon temps avant de prendre en main une équipe en pesant le pour et le contre. Comme en Tunisie, l’ASM est mon club de coeur avec qui j’ai eu un joli premier passage, j’ai accepté l’été dernier de reprendre en main l’équipe, sachant que le club passe par des difficultés financières et que le potentiel humain est fort modeste. Le bémol est que le bureau directeur a effectué au mercato hivernal les recrutements que j’ai demandés l’été dernier. Gérard Buscher ne manque pas d’offres d’embauche
Si ces renforts avaient été faits à temps, l’équipe n’aurait sans doute pas connu une première phase de championnat aussi difficile. Maintenant, ce qui est fait est fait. D’ailleurs, j’ai dû refuser, ces trois derniers mois, des clubs qui se trouvent en bas du tableau et qui connaissent des difficultés financières, aussi bien en Tunisie qu’au Maroc. Je ne voulais surtout pas revivre le même cauchemar que j’ai vécu récemment avec l’ASM» . Après trois mois sabbatiques, le technicien français s’apprête à reprendre du service. Il part cette semaine négocier un contrat avec le club soudanais d’Al Hilal.
Cap sur Oran…
Gérard Buscher restera trois jours au Soudan avant de partir pour l’Algérie, son pays natal. Il ira étudier une deuxième offre émanant du Mouloudia Club d’Oran. De retour en Tunisie, le technicien français tranchera pour l’une ou pour l’autre des deux offres. Il quitterait la Tunisie pour tenter une nouvelle aventure ailleurs, mais il restera quand même attaché à notre pays où sa famille réside depuis 10 ans déjà.