«Il n’ y a pas blocage institutionnel»

«La manne des droits TV peut paraître mince aux yeux de certains, mais elle n’est pas négligeable, loin s’en faut. Il faut, en effet, considérer qu’en Tunisie, il n’y a pas que des clubs dont le budget dépasse une dizaine de millions de dinars. Ces rentrées d’argent sont très importantes dans le budget de beaucoup de clubs dits petits ou moyens, et ils sont majoritaires. Si elles peuvent paraître insuffisantes par rapport aux recettes TV dans le monde où elles constituent la principale source de revenus des clubs, il faut tenir compte des moyens actuels des chaînes télé dans notre pays, et plus généralement de la conjoncture économique du pays. On essaie de tirer le maximum en renégociant les droits TV du football national dans ses différents lots. Pour ce qui est du malentendu actuel avec la Télévision nationale, nous avons remarqué que l’émission «Dimanche Sport» traite certains dossiers de manière pas vraiment professionnelle. Je ne parlerai pas de blocage institutionnel en ce qui concerne l’accord qui lie la FTF à la Télévision nationale. Il ne s’agit pas d’un problème de fond qui va pouvoir bloquer un tel accord. Un consensus peut être trouvé lors de la réunion qui va réunir la FTF et la Télévision nationale. Certes, il se trouve que le derby tunisois a démarré avec une demiheure de retard, mais cela s’était produit en raison d’un cas de force majeure. Deux chocs de la même journée ont été retransmis. Il fallait permettre au public de voir à la télé et le derby EST-CA et le classico CSS-ESS, celui-ci ayant commencé avec un certain retard. Pourtant, nous avons informé l’établissement de la Télévision que le derby allait commencer avec une demi-heure de retard. Nous procédons, en fait, à la désignation des rencontres en collaboration avec la Télévision nationale dans un sens permettant de voir à la télé deux matches programmés à des horaires différents».