«Une escalade improductive !»
«Les motions de défiance, les motivations diverses, le bras de fer sur fond de communiqués acides et de nage à contrecourant, tout cela n’a fait que plonger notre football dans la crise».
La polémique, née de la couverture des deux chocs du play-off entre le CA et l’EST d’une part, le CSS et l’ESS d’autre part, n’aurait pas dû s’étendre en long et en large. Certes, la re-programmation (décalage sur l’horaire principal) sans consultation a forcément été improductive et mal accueillie. Mais il aurait fallu, par la suite raison garder, ne pas hausser le ton et ne
pas se livrer à ce jeu du style «je te tiens, tu me tiens par la barbichette». «Car il y va de la notoriété de notre football et même de nos institutions. L’escalade verbale, les motions de défiance, les motivations diverses, le bras de fer sur fond de communiqués acides et de nage à contre-courant, tout cela n’a fait que plonger notre football dans la crise. On en est venu par la suite à dénoncer les violations des clauses de contrat, à parler d’éthique et d’implosion, sans aborder ou du moins clairement la conciliation et la médiation. Ça pollue forcément l’ambiance et ça prend des proportions inquiétantes».
«Voie de garage»
«Maintenant, l’établissement de la Télévision nationale et la FTF doivent dépasser les malentendus et revenir à la table des négociations. En plus de ces tristes événements, la FTF a réuni les clubs qui ont mis au pilori le CSS, l’isolant via une ferme condamnation. S’en est forcément suivie la contre-riposte des fans clubistes sfaxiens avec un sit-in qui en dit long sur l’ampleur qu’a prise cette affaire ! On aborde le régionalisme, on crie au complot, on retombe vers un populisme de façade, notre football suffoque à terme. On est dans une voie de garage» !