La sonnette d’alarme !
Des jambes lourdes et une lassitude qui s’installe. Zarzis doit réagir.
Un match tous les trois jours. Mauvais état de la majorité des stades . Un déplacement par voie terrestre de quelques centaines de kilomètres ... C’est épuisant . Autant de contraintes qui ne font que compliquer la mission des clubs dont l’effectif est réduit . Que pouvait-on attendre de l’ESZ ? Elle a disputé un match mardi , puis elle s’est déplacée à Kairouan, vendredi, pour affronter la JSK, samedi. La formation alignée par Rached a fait de son mieux pour fournir une prestation digne d’un club classé premier, empocher les trois points et garder la tête du classement ou, du moins, ramener le nul et rester invaincue. Seulement , l’enjeu de la partie semble intéresser beaucoup plus la JSK qui lutte pour sa survie. Elle n’a que deux points à son actif. Avantagée par le terrain et le soutien du public, elle n’a pas laissé échapper cette opportunité. En effet, c’était vite fait, bien fait. Elle a inscrit l’unique but de la partie dès la deuxième minute. L’ESZ ne s’attendait, peut-être pas, à un scénario pareil. Elle a tenté d’égaliser pour revenir dans la partie , mais en vain. Il faut dire aussi que Aounally et Atoui ont laissé des brèches. Leur absence s’est ressentie dans la récupération et la construction des manoeuvres offensives. Par conséquent , Dombia et Tritar n’ont pas été approvisionnés en bonnes balles.
Illusions et apparences !
Cet échec est synonyme d’alerte. L’entraîneur ne devrait donc pas se fier aux apparences et autres illusions . Des ajustements s’imposent et des choses sont à revoir, dans le choix de la formation type, notamment . Rached ne doit pas perdre de vue que l’équipe a gagné à deux reprises , pendant le temps additionnel, que ce soit contre l’ASM ou l’UST; autrement dit deux victoires, à l’arraché. Cette défaite face à la JSK, agrémentée par un carton rouge, devrait donc aider joueurs et staff technique à se rendre à l’évidence. Il faut redoubler d’effort et se remettre sur selle, dès le prochain match. Le parcours reste long et semé d’embûches. Rached et ses poulains sont avertis.