La Presse (Tunisie)

Nullement résignés !

- Béchir SIFAOUI

Quitter la zone rouge est encore possible...

Trop d’erreurs ont mis le CAB dans une situation pas enviable du tout. On l’a dit et répété sur ces mêmes colonnes à maintes reprises. On a mis le doigt là où ça fait mal afin d’attirer l’attention des responsabl­es sur le danger qui guette le club nordiste. Aujourd’hui, le danger est réel et le remède tarde à venir... La trêve de deux semaines permettra-t-elle au CAB de revenir plus fort dans ce mini-championna­t? Tout porte à le croire. En effet, les Cabistes ont montré qu’ils avaient fourni des efforts sur le plan du jeu, les dernières prestation­s sont meilleures que celles du début de l’exercice. Et on a commencé à marquer des buts. C’est un bon signe! Seulement, il faudrait passer maintenant la vitesse supérieure car le temps, très court, ne joue pas en leur faveur. Il ne reste plus que sept matches à disputer et 21 points dans la balance. Comme quoi, tout demeure possible. Le CAB ne peut pas tomber plus bas. D’autant que Ahmed Sassi a repris les entraîneme­nts avec le groupe et qu’il va mieux et Jessem Hamdouni, le joueur le plus percutant de l’attaque, sera prêt pour la reprise, le 16 avril contre le CSHL, pour le compte de la 1ère journée retour. Quand on sait maintenant que les réserves formulées contre l’UST ont abouti et que le CAB a récu- péré deux points, la mission des Cabistes devient possible. C’est au staff technique de remplir son rôle sur le plan des résultats et au comité de soutien de tenir ses promesses.

Y croire encore et toujours

Il est indispensa­ble de conjuguer tous les efforts pour sortir le CAB du bourbier dans lequel il s’est enfoncé. Tout le monde à Bizerte croit dur comme fer que les Cabistes ont les moyens de s’en sortir. Certes, ils sont loin d’être des foudres de guerre, nous en convenons. Ils n’ont rien non plus à envier à leurs adversaire­s de la poule du play-out. Il suffit que Lassaâd Dridi sache utiliser l’effectif à bon escient. Outre Marwen Tej qui peut être contesté à l’entrejeu, on pense, sans vouloir s’immiscer dans le travail de l’entraîneur, que Jlassi a les qualités d’un axial et permettra ainsi à Seïfallah Hosni de décaler sur le côté, droit. Dans ce cas, Habib Yaken, toujours sur le même flanc avancera d’un cran. En tout cas, on ne peut pas continuer à jouer de la même manière, laquelle n’a pas porté ses fruits sur le plan offensif et a donc montré ses limites. Les statistiqu­es en sont la meilleure illustrati­on. Un changement dans la configurat­ion de la formation est souhaitabl­e.

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