L’alternative au pouvoir
Le FP dispose d’un programme complet concernant tous les secteurs et tous les domaines susceptible d’être une alternative authentique pour les politiques « non populaires » poursuivies par la coalition au pouvoir
Au cours d’une conférence de presse tenue hier dans son siège central, le Front populaire a réitéré son soutien inconditionnel à tous les mouvements de protestation sociale pacifiques observés par les travailleurs, les étudiants et les chômeurs dans plusieurs régions du pays. Le porte-parole de la coalition de gauche, Hamma Hammami, affirme que les causes principales de ces protestations sont, d’une part, la pauvreté, le chômage et la mar- ginalisation, de l’autre, la poursuite du même modèle de développement et des politiques libérales sauvages qui ne servent pas les intérêts du peuple tunisien mais plutôt ceux de ce qu’il appelle « les mafias de la corruption et de la contrebande ». Il scande, par ailleurs, qu’« il est grand temps pour que la coalition au pouvoir, qui a amené la Tunisie à une étape dangereuse et une situation alarmante, s’en aille », tout en mettant l’accent sur la nécessité de conjuguer les efforts de toutes les forces progressistes et démocratiques en vue de faire face à toutes ces politiques désastreuses et de sauver le pays. Dans ce cadre, Hammami met en garde contre le retour à l’ancien système et au « despotisme latent», soulignant que le FP dispose d’un programme complet concernant tous les secteurs et tous les domaines et qui est susceptible d’être une alternative authentique pour les politiques « non patriotiques et non populaires » poursuivies par la coalition au pouvoir et qui a abouti à l’aggravation de la pauvreté, du chômage, de la dépendance et de l’hégémonie étrangère, à travers la cession des établissements de l’Etat, à l’instar de la Banque de l’Habitat (BH), de la Banque nationale agricole (BNA) et de la Société tunisienne de banque (STB).