La force tranquille !
Face à une formation de Métlaoui quasi absente, les «Sang et Or» n’ont pas connu de difficultés pour asseoir leur jeu
Face à une formation de Métlaoui quasi absente, les «Sang et Or» n’ont pas connu des difficultés pour asseoir leur jeu
Stade olympique de Radès. Pelouse en excellent état. Temps printanier. Assistance moyenne. EST bat ESM : 3-0. (1-0 à la mi-temps). Buts de : Badri (28’), Chammam (72’) et Ben Youssef (78’). Arbitrage de Haythem Kossaï. EST : Ben Chérifia, Mbarki, Chammam, Dhaouadi, Talbi, Coulibaly, Sassi, Badri (Jelassi 83’), Bguir, Ben Youssef (Rejaibi 79’) et Khénissi (Zaâbia 83’). ESM : Souissi, Mezni, Timoumi, Ben Saleh, Ayari, Khalij (Kherayfi 75’), Béjaoui, Bassirou, Baccouche (Lahkimi 62’), Gharsellaoui et Bakary (Ben Hammouda 46’).
La logique a été respectée hier après-midi à Radès. L’Espérance de Tunis s’est imposée sans difficulté devant une équipe de Métlaoui qui n’a pas fait de la résistance. Malgré les changements opérés dans son onze de départ, Mohamed Kouki a essuyé une deuxième défaite d’affilée à Radès en l’espace de quatre jours, et ce, après celle concédée en milieu de semaine devant le CA. Dès le départ, les Espérantistes ont annoncé la couleur en opérant par un pressing constant sur la défense adverse. Les vingt premières minutes furent particulièrement difficiles pour le gardien Bilel Souissi qui a dû placer et replacer sa défense afin d’éloigner le danger. Jouant le bloc mobile et avec des lignes rapprochées, l’attaque «sang et or» s’est baladée dans la zone de réparation adverse. A chaque tentative espérantiste, on sentait que le but chauffait. Bguir, au summum de sa forme, n’a cessé de livrer des passes décisives à ses coéquipiers dès la 4’, mais Khénissi est tombé en pleine surface avec l’espoir d’obtenir un penalty, sauf que l’arbitre du match était d’un tout autre avis. Cela n’a pas empêché Saâd Bguir de revenir à la charge trois minutes plus tard pour servir Chammam qui sert à son tour Ben Youssef, pas assez rapide pour rattraper la balle (7’). Il fallait attendre la 28 ‘ pour voir les efforts des joueurs espérantistes récompensés : Bguir sert sur un plateau Sassi qui passe la balle à son tour à Badri avant que ce dernier n’ouvre le score d’un tir croisé. Après ce but, les visiteurs sortent enfin de leur réserve pour créer leur première occasion digne de ce nom. Une belle parade de Ben Chérifia qui dégage en corner un tir puissant de Baccouche (33’).
Chammam, le défenseur buteur
Après la pause, les «Sang et Or» reprennent les débats aussi déterminés de scorer comme ils l’avaient été lors de la période initiale. Il était clair que les Espéranstistes voulaient à tout prix marquer un deuxième but pour tuer définitivement le match. Face à une formation de Métlaoui qui réagissait à peine par quelques incursions sur les couloirs quand l’occasion se présentait, les attaquants espérantistes poursuivaient dès lors leur pressing constant. Et même les défenseurs sont montés à l’attaque, notamment le latéral gauche Khalil Chammam qui, contrairement à la sortie précédente à Sousse, a effectué des montées régulières et s’est montré même déterminé à doubler la mise. Après une première tentative ratée quand, auteur d’une belle parade, Bilel Souissi sauve son équipe d’un but tout fait en dégageant le tir puissant et cadré de Chammam (65’, le capitaine «sang et or» revient à la charge sept minutes plus tard. Suite à une passe en profondeur de Coulibaly, Badri sert sur un plateau Chammam qui double la mise d’un tir puissant (72’). Et la machine espérantiste, qui carburait si bien, n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Car un autre joueur nourrissait lui aussi des ambitions de marquer un but. Il s’agissait de Fakhreddine Ben Youssef qui profita d’un mauvais dégagement du portier de Métlaoui pour tripler la mise (78’). Malgré sa bonne volonté et le nombre de fois où il s’est interposé aux tentatives des attaquants «Sang et Or », le portier de Métlaoui a encaissé trois buts. Trois réalisations suffisantes pour que l’Espérance de Tunis obtienne une victoire précieuse pour la course au titre. Une victoire amplement méritée pour une formation «sang et or» qui a maîtrisé les débats de bout en bout. Quant à Mohamed Kouki, il doit revoir sérieusement copie. L’ES Métlaoui était quasi absente hier à Radès.