«Amender les statuts offre des perspectives»
«Nous sommes passés par des moments difficiles à cause des soucis budgétaires. Le club a des dettes qui augmentent au fil des années. Chaque saison, nous devons assurer des ressources budgétaires par le transfert des joueurs parce que les revenus des sociétés privées de la région ne sont pas convenables. Les recettes de la billetterie du stade ne suffisent pas pour payer les différents engagements du club. Nous sommes une équipe professionnelle, les salaires mensuels des joueurs et du staff technique augmentent et le budget du club est incapable de satisfaire ces engagements. La JSK doit faire vivre trois sections de trois disciplines différentes, à savoir football, handball et basket-ball contrairement à plusieurs autres clubs évoluant en L1. Hormis les dépenses de transport et des stages, nous avons l’obligation d’assurer les engagements de plus de 600 licenciés et de leur staff technique. Que demander de plus d’une équipe avec le budget le plus faible des clubs en Tunisie ? Notre trésor ne dépasse pas les deux milliards. Les recettes sont en baisse et les dépenses augmentent d’une manière étonnante. Actuellement, nous avons un déficit qui dépasse un million de dinars».
« Une meilleure rigueur budgétaire»
«Une nouvelle formule professionnelle doit tenir en compte les spécificités de chaque club. Lancer une nouvelle stratégie de travail permettra de retrouver des ressources régulières par la fondation de terrains privés au nom du club et des projets qui assurent des recettes capables de financer le club sans attendre les dons et les participations des bénévoles. L’adhérent aura la possibilité de devenir actionnaire actif et participera dans la stratégie du club. Nous avons pensé à des solutions dans le cadre de la loi du professionnalisme en Tunisie. Depuis quelques années, le club a lancé une société « Les Aghlabites » pour assurer des revenus réguliers au club. Le rôle de pareille société est d’ouvrir des magasins et des points de vente d’équipements sportifs du club. En revanche, cette société n’a pas évolué et l’équipe est amputée de ressources. Un changement de la situation légale des clubs permettra de libérer le financement des budgets.»
Mohamed Sahbi CHAFRA