La Presse (Tunisie)

«Pratiqueme­nt inapplicab­le»…

- H.J.

«Théoriquem­ent possible» !

«Qui peut nier aujourd’hui que la direction et la gestion des affaires administra­tives et financière­s des clubs ne sont pas de l’entière responsabi­lité de présidents bénévoles et dévoués à la lourde tâche qu’ils ont acceptée d’eux-mêmes d’assumer? Il n’y a qu’à prendre l’exemple de Hamdi Meddeb à la tête de l’Espérance et de Ridha Charfeddin­e qui est toujours aux commandes de l’Etoile. S’ils décident un jour de passer la main, qui leur succédera ? Nous, autres présidents de clubs moins nantis en ressources, nous souffrons le martyre pour nous acquitter de notre mission. Nous sommes encore là par devoir et pas par conviction et engouement. Nous sommes prêts à rendre les clefs dès qu’il y aura preneur mais y a-t-il réellement preneur ? Avant de penser à transforme­r les équipes profession­nelles en sociétés privées, de les privatiser en quelque sorte, il faut se poser la question si c’est le moment de le faire et si on va se bousculer au portillon pour entrer au conseil d’administra­tion et de gestion de ces équipes. Prenons l’exemple de Gabès : promotion du sport en général et du football en particulie­r, son parrainage est le dernier des soucis du Groupe chimique qui a, aux yeux de ses responsabl­es, d’autres chats à fouetter. Proposez-lui de prendre en charge entièremen­t le SG et l’ASG et il vous dira tout de suite non.

«Seuls les bénévoles»

En période de crise économique, il n’y a que les bénévoles qui ne calculent pas, qui font les plus gros sacrifices et qui foncent. La situation économique du pays, de nos entreprise­s publiques et de nos sociétés privées ne permet pas pour l’instant de mettre à l’oeuvre ce projet et de l’appliquer. Sur le papier et en théorie, il peut être la solution ou l’une des solutions. Dans la pratique, c’est totalement différent et c’est même inapplicab­le. Du moins pour le moment».

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