«Tout pour le parrainage»
Le parrainage des clubs de sport dans notre pays par des sociétés est une bonne idée, tout particulièrement quand il s’agit de football. Seulement, il faudrait que tout cela soit bien organisé. Cette expérience qui a été essayée en Algérie n’a pas réussi parce qu’elle s’est effectuée d’une manière précipitée, non réfléchie. Il est vrai que l’on a besoin que la législation, dans ce domaine, change. On ne peut plus garder ce statu quo éternellement, qui favorise les clubs les plus huppés. Ce qui n’est pas dans l’intérêt de notre football car les petits clubs sont appelés à survivre en permanence en laissant filer leurs meilleurs éléments. Il est nécessaire, voire indispensable de trouver un juste équilibre. L’énorme écart entre les salaires doit être réduit de façon considérable pour éviter de voir se dérouler une compétition à deux vitesses. Il ne devrait plus y avoir des recrutements sauvages. Une société qui s’implique dans la gestion d’un club viendrait donc assurer une stabilité. Le système actuel a montré ses limites et les erreurs commises se ramassent à la pelle. A mon avis, on doit prendre son temps avant de s’engager dans cette expérience. Avoir recours à un bureau d’études, d’expertise peut aider à avoir une bonne formule pour bien gérer notre football. Le transfert des joueurs se ferait suivant certaines conditions pour tous les clubs et la transparence doit être totale. L’âge du joueur, son vécu, son ancienneté, le degré de professionnalisme ainsi que l’historique du club, son nombre de ses licenciés, la formation des jeunes en son sein le autant d’arguments qui doivent être pris en compte. C’est tout un programme qui exige une longue réflexion. Le joueur sera ainsi protégé et la société en question trouvera en retour des bénéfices. En d’autres termes, c’est comme du commerce. Et les conséquences seront positives sur le triple plan économique, social et sportif. Tout le monde y gagnerait ! Il faudrait associer toutes les compétences pour réussir le pari.