Il est encore temps !
L’union sacrée doit être décrétée à l’ESZ.
La situation actuelle de l’ESZ est inquiétante et chaotique. Elle a concédé une sixième défaite successive, au moment où ses concurrents directs (UST et CAB) ont grignoté des points. Elle ferme toujours la marche et le temps passe. La tension monte dans les milieux sportifs à Zarzis. Une frange des supporters exigent la démission du président et du premier vice-président ainsi que le départ des joueurs qui n’ont pas donné le plus et qui ne sont pas en mesure de sauver l’équipe, exception faite de Fall, José et Dombia. Ce faisant, cela permettrait au staff technique en exercice de faire appel aux jeunes dans l’intention de former une équipe d’avenir.
Un autre son de cloche !
D’autres, par contre, estiment qu’il ne faut pas désespérer. Il reste encore de l’espoir et l’ESZ pourra garder sa place en ligue 1. Il lui reste à jouer trois rencontres à Zarzis sur cinq au total. 15 points sont en jeu. Rien n’est encore joué, surtout que l’écart entre les équipes menacées n’est pas grand. Pas de repos donc pour les joueurs. Ils ont regagné le stade, samedi matin, pour préparer leur prochain et périlleux déplacement à Tataouine. Lassaâd Maâmmar veut éviter la polémique dans les milieux proches du club et la pression sur les joueurs qui manquent de sérénité. Les sages de la ville, les anciens présidents et les ex- joueurs devront soutenir l’ESZ. Il faudrait qu’ils interviennent pour remettre de l’ordre au sein de l’équipe, faire régner le calme et instaurer un climat de bonne entente et une ambiance sereine. Le staff technique a besoin de travailler en paix pour rectifier les maladresses constatées et améliorer les automatismes entre les joueurs. Au risque de le répéter encore une fois, on dira que l’entraîneur est confiant. Il n’est jamais trop tard et rien n’est encore joué. Cinq clubs mal classés ont tous des cartes à jouer et une marge de progression qui leur permettraient de sauver leur peau.