L’incroyable histoire de Ben Abda
Mis à l’écart en Tunisie, puis sanctionné, le jeune Oussama Ben Abda demande justice, crie sa douleur et veut oublier une année de galère
C’est un jeune et brillant basketteur de 16 ans qui évoluait jusque-là au sein de la section minime d’un grand club de la capitale. Après dissolution de ladite section, il a opté pour le club rival, non sans avoir pris soin d’en référer à la FTBB qui lui a délivré une licence en bonne et due forme. Il faut comprendre qu’outre les procédures d’usage, le règlement stipule que si une section est dissoute par le club, la résiliation des contrats liant les parties est automatique. C’est donc le plus normalement du monde que ce jeune pousse s’est vu octroyer une licence pour jouer au sein d’un autre club.
Sanction triple !
Après avoir intégré ladite association, le jeune international Oussama Ben Abda, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a à peine disputé deux rencontres face au CAB et Bardo Sport, qu’une réserve fut formulée contre sa participation en raison de deux licences signées au profit de deux clubs différents. Bien entendu, le club employeur du moment fut triplement sanctionné, puisqu’outre la perte des deux matchs sur «tapis vert», la sanction a été assortie d’une amende de 1.000 dinars et une suspension d’un an pour ce jeune joueur !
Un gâchis !
Il est à noter, et c’est là que la sanction n’est pas justifiée, que Ben Abda n’a pas été puni pour avoir signé chez les deux clubs de la capitale. Mais pour un engagement avec l’Essor Sportif de Tunis (la licence faisant foi), un club de la Ligue de Nabeul pour lequel il n’a jamais opté ! Mieux encore. Supposons que le joueur a été cédé du club de la capitale dont la section a été dissoute vers l’Essor de Nabeul. Alors dans ce cas, il faut une autorisation délivrée par le club, antérieure à tout transfert. Or, cette autorisation n’a jamais vu le jour! Voilà comment l’on peut briser la carrière d’un jeune prometteur, doué, de l’avis de tous ceux qui l’ont approché, particulièrement en équipe nationale. Quel gâchis !