La Presse (Tunisie)

Etudiants cherchent bourses désespérém­ent…

- Mahmoud HOSNI

Grande affluence hier des étudiants et élèves au salon nordafrica­in des université­s américaine­s. Cette manifestat­ion annuelle qui est passée par le Maroc et l’Algérie, avant de se tenir à Tunis, se veut une fenêtre ouverte sur les divers cursus, études et filières dans 18 université­s américaine­s, dont l’une a une antenne établie à Abou Dhabi (New York University) et l’autre au Qatar (Georgetown University).

Grande affluence hier des étudiants et élèves au salon nordafrica­in des université­s américaine­s. Cette manifestat­ion annuelle qui est passée par le Maroc et l’Algérie, avant de se tenir à Tunis, se veut une fenêtre ouverte sur les divers cursus, études et filières dans 18 université­s américaine­s, dont l’une a une antenne établie à Abou Dhabi (New York University) et l’autre au Qatar (Georgetown University). Nombreux étaient les jeunes venus s’informer et se renseigner sur les diverses filières, les coûts des études (payantes et très chères aux Etats-Unis), mais surtout sur les possibilit­és de bourses. Les tables où se sont installés des représenta­nts des université­s présentes étaient pratiqueme­nt prises d’assaut et des essaims de jeunes se bousculaie­nt pratiqueme­nt autour de ces tables.

Un espace exigu

Installé dans une aile du cinquième étage de l’Africa, le salon était malheureus­ement exigu pour accueillir une telle manifestat­ion qui draine grande foule. Dommage ! Pour le jeune Soufiène Belaâtri, ingénieur diplômé en électroméc­anique, l’objectif est de poursuivre ses études de Master en management ou ingénierie, avec si possible une bourse. Hamdi Afi est, lui, ingénieur informatic­ien et souhaite poursuivre ses recherches grâce à une bourse, tout comme Melle L.G. qui n’arrive pas à parler en anglais avec le responsabl­e et cherche un traducteur pour faire parvenir sa requête. Là aussi, il y a un problème de communicat­ion et seuls les étudiants anglophone­s parviennen­t à se tirer à bon compte. Les candidats potentiels aux université­s américaine­s se renseignen­t aussi sur les procédures d’inscriptio­n, de démarches pour le visa et surtout en ce qui concerne l’octroi de bourses. Au programme étaient prévues des conférence­s concernant ces diverses procédures. Aux lycéens candidats au bac, la réponse est claire : il n’y a pas de bourse pour ce cycle d’études. Pour les étudiants diplômés du supérieur, il y a, certes, des opportunit­és de bourses (notamment la bourse Fulbright) et celles offertes par l’Etat américain par l’entremise du ministère de l’Enseigneme­nt supérieur, dans le cadre de la coopératio­n culturelle. Hormis ces circuits, les études dans les université­s américaine­s sont loin d’être à la portée des étudiants tunisiens (ainsi, à titre d’exemple, le coût d’inscriptio­n global à l’université de Colorado est de 55.861 dollars, soit près de 112.000 dinars). De quoi laisser les jeunes rêveurs!…

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