Sauve qui peut !
A l’instar du derby du Sud-Est, UST-ESZ, cette journée est placée sous le signe de la tension et de la peur
A cinq journées de la fin, le play- out négocie la dernière ligne droite. Et ce sont des matches « à six points » qui attendent les huit pensionnaires qui ne sont naturellement pas logés à la même enseigne. La tension est d’ailleurs à son comble comme le soulignent les derniers événements survenus à Kairouan. L’absence du coach Khemaïs Laâbidi lors de la séance d’entraînement de dimanche dernier a soulevé un tas d’interrogations quant à l’avenir du milieu polyvalent de la première sélection tunisienne à aller en Coupe du monde, en 1978 en Argentine. Mais il a suffi d’à peine 24 heures pour balayer tous ces doutes, l’enfant de la «Chabiba» retrouvant son banc. Au grand soulagement de son président Mourad Belakhal et de tout l’entourage kairouanais qui ont dû pousser un «ouf» de soulagement. D’autant plus que ce n’est plus vraiment le moment de changer d’entraîneur alors que le club est sctoché à une inquiétante avant-dernière place avec seulement deux victoires en neuf rencontres. Après avoir un certain temps donné l’illusion de remettre les copains d’Ali Kalaï sur les rails, Laâbidi a dû composer avec la rechute des siens, piégés à domicile par la «Zliza». Autre signe d’impatience et de montée d’adrénaline : le changement technique intervenu à la tête de l’Espérance de Zarzis. La lanterne rouge, battue six fois, se rabat sur une solution de facilité qui n’exige aucun effort ni aucune imagination, à savoir la recherche du choc psycholo- gique. Lassaâd Maâmer relève ainsi Mounir Rached. D’ailleurs, le derby du Sud-Est, demain à Tataouine va sentir la poudre. On jouera un peu à quitte ou double, s’agissant d’une explication des deux derniers de la classe. On peut aisément imaginer les tonnes de stress et d’appréhensions qui vont marquer cette affiche placée sous le signe «sauve qui peut!».
Sur la corde raide
Si la position des deux clubs de Gabès est tout ce qu’il y a de plus rassurant, la Zliza n’ayant jusque- là concédé aucune défaite, ce qui en dit long sur la qualité du travail abattu par l’entraîneur Skander Kasri, il n’en est pas de même de l’Avenir de La Marsa (10 points) et du Club Athlétique Bizertin (12 pts) qui savent qu’ils peuvent rechuter à tout moment. Ils évoluent en quelque sorte sur la corde raide. Bref, cette ronde va immanquablement préciser les positions et donner à certains bien des frayeurs. Malheur au vaincu!