Mieux connaître l’Afrique
Vers la création d’un centre et d’un mastère d’études sur les sociétés et les cultures africaines à la faculté des Lettres de Sousse. Signature d’une convention de coopération entre l’université de Sousse et l’université de Niamey (Niger)
Des chercheurs en sciences humaines, des historiens, des anthropologues, des sociologues et des géographes venant d’Allemagne, de France, du Kenya, du Niger et de Tunisie ont pris part aux travaux de la première conférence internationale sur « les études africaines : quelles perspectives en Tunisie?», organisée pour la première fois en Tunisie par la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Sousse, en collaboration avec l’Office allemand des échanges universitaires (Daad) , l’université de Sousse, l’université allemande de Bayreuth et placée sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et son homologue des Affaires culturelles et qui a eu lieu à Sousse les 26 et 27 avril.
Des objectifs précis
Selon le professeur Moncef B. Abdeljelil, doyen de la faculté des Lettres de Sousse et initiateur de cette conférence, cette manifestation qui se déroule pour la première fois en Tunisie est le fruit d’une réflexion sur la création d’un mastère à la faculté des Lettres de Sousse dans le domaine des études africaines avec l’assistance des africanistes, spécialistes des cultures et des langues africaines à l’université allemande de Bayreuth. Ce projet de mastère, a-t-il poursuivi, qui a été financé par l’Office allemand des échanges universitaires ( Daad), débutera en septembre 2017 à la faculté des Lettres de Sousse. Participeront à ce mastère les étudiants ayant décroché leur licence en anthropologie culturelle et sociale ainsi que ceux qui ont obtenu leurs licences dans d’autres disciplines des sciences humaines. L’objet de ce mastère est d’étudier les sociétés et les cultures africaines et d’échanger les idées sur les moyens de collaboration entre l’université de Sousse, particulièrement la faculté des Lettres, l’université allemande de Bayreuth et les universités africaines. Au-delà de ce mastère, la conférence vise aussi la création du premier centre d’études africaines, à l’échelle nationale, à l’université de Sousse. Faut-il signaler aussi qu’une convention de coopération sera signée aujourd’hui vendredi 28 avril par le président de l’université de Sousse et le président de l’université de Niamey (Niger).
Thèmes divers
Il est à noter que lors de la séance d’ouverture de cette conférence, le professeur Faiçel Mansouri — président de l’université de Sousse— a exprimé son soutien à ce projet de coopération avec les universités africaines tout en considérant que les études africaines représentent une niche de pertinence à l’université de Sousse. Il a mentionné aussi que cette conférence aboutira à la signature d’une convention-cadre qui permettra de meilleurs échanges avec les universités africaines. A noter aussi que cette manifestation a vu la présentation de conférences sur notamment le modèle de développement en Afrique, les conditions de la femme africaine, les réformes de l’enseignement supérieur. Une table ronde ayant groupé les participants à cette conférence a permis d’étudier et de concevoir le champ des études africaines.