Réinstaurer le cahier de «roulement»
Il n’y a pas si longtemps, les enseignants (dans tous les cycles de l’enseignement) mettaient à la disposition de leurs élèves un cahier de «classe» sur lequel chacun consignait les cours.
Il n’y a pas si longtemps, les enseignants (dans tous les cycles de l’enseignement) mettaient à la disposition de leurs élèves un cahier de «classe» sur lequel chacun consignait les cours.
Les bonnes habitudes pédagogiques se perdent de jour en jour. Nos enseignants sont occupés par des questions particulièrement terre à terre qu’ils ont oublié leur vocation première. Le métier d’enseignant n’est pas une simple fonction publique ni un gagnepain. Ceux qui le choisissent doivent en assumer les responsabilités qui sont, entre autres, l’engagement, le dévouement et la compétence. Si nous remarquons, aujourd’hui, que ce métier est pratiqué comme un travail administratif routinier, c’est parce que de nombreux enseignants n’ont pas été encadrés comme il faut. Or, un recyclage continu et une réactualisation des pratiques pédagogiques s’imposent. Mais à côté de ces aspects dits «modernes», il ne faut pas oublier les bons vieux réflexes d’antan. C’est, par exemple, le cas du cahier de «roulement» ou de «classe». Jusqu’à pas très loin, les enseignants (dans tous les cycles de l’enseignement) met- taient à la disposition de leurs élèves un cahier sur lequel, tour à tour, chacun consignait les cours. De cette manière, ce document était constamment à la disposition des élèves. Si l’un s’absente, il n’a pas besoin de déranger ses camarades pour leur emprunter leur cahier. Le cahier de «roulement» devenait la référence. Même le professeur pouvait l’utiliser pour suivre le déroulement du programme. A la fin de l’année, l’enseignant pouvait garder ce cahier. Actuellement, on constate que des professeurs ou des instituteurs choisissent de garder le cahier de leurs meilleurs élèves. Cette méthode est un peu gênante et ne manque pas de léser les bons éléments. Puisqu’elle les prive d’un objet cher. En effet, eux-mêmes veulent garder leurs cahiers comme souvenirs ou les donner à leurs frères, soeurs ou proches. L’idée de réinstaurer cette méthode et de la généraliser ne serait que d’un bon apport.