Une tradition à réinventer

L’Ariana s’apprête à célébrer la fête de la Rose, du 5 au 21 mai prochain, soit près de 15 jours de couleurs et de senteurs de la Rose sous toutes ses formes.

Les organisateurs et la directrice du festival étaient hier au grand complet au siège de la municipalité de l’Ariana pour présenter les grandes lignes de cette manifestation. Celle-ci sera cette année multidimensionnelle : culturelle, sportive et festive à la fois. Innovation : la municipalité de l’Ariana a associé ses homologues de La Soukra, de Raoued, d’El M’nihla, d’Ettadhamen, de Kalaât Landlous, ainsi que de nombreux partenaires publics et privés et de la société civile. La manifestation revêtira ainsi un caractère régional et décentralisé. A l’ouverture du festival, un carnaval qui démarrera à Bir Belhassen sur le thème : «Histoire d’une rose», comportant divers tableaux et retraçant l’entrée de cette fleur avec les Maures arrivés d’Espagne et fuyant les exactions du roi Ferdinand III. Parallèlement, une exposition d’arts plastiques se tiendra sur le même thème. Bir Belhassen abritera également une exposition de pépiniéristes et de producteurs de fleurs. Une centaine de boutures de fleurs seront distribuées aux établissements scolaires et aux administrations pour la diffusion et la promotion de ce plant. Une caravane sera organisée à cet effet. De même que des mouvements seront érigés pour immortaliser la fleur, symbole de l’Ariana. Bref, au programme varié, festif, mais qui, malheureusement, ne durera que le temps de la Rose qui, à peine éclose, vite dépérit. Il s’agit d’un travail continu, de longue haleine pour ancrer et faire revivre la tradition de la Rose dans cette ville qui grandit à vue d’oeil et où l’on ne trouve pas trace de la Rose !