Avec panache…
M’BABANE SWALLOWS-CSS : 1-3
Stade Lumumba. Temps printanier. Public nombreux. Terrain en gazon synthétique de la 4e génération. M’babane SwallowsCS Sfaxien : 1-3. Score à la mitemps. Buts marqué par Houssem Ben Ali (21’), Firas Chaouat (28’) et Walid Karoui (87’) pour le CSS et Papy Kabamba pour M’banane (à la 45’) : 1-2. Avertissement pour Karim Aouadhi et Maher Hannachi (CSS). Arbitrage du Mauricien Bemamdra Nigo. CSS : Gaâloul, Methlouthi, Dagdoug, Meriah, Amamou, Aouadhi, Niang (Karoui 71’), Sokary, Aouadhi, Ben Ali (Habbassi 60’), Ghaouat (Marzougui 83’).
Le CS Sfaxien sous la férule de son nouvel entraîneur, le Portugais José Da Mota, a réussi hier en fin d’après-midi à M’babane, capitale du Swaziland, l’exploit de battre l’équipe locale sur le score de trois buts à zéro. Le mérite revient dans cette performance digne d’éloges à la nouvelle génération de jeunes aux grandes potentialités. Ces jeunes ont donné, en effet, une image bien rayonnante au club à travers leurs prestations et surtout les trois buts qu’ils ont réussi à inscrire dans un match aussi délicat. C’est le plus jeune d’entre eux, Houssem Ben Ali, âgé de 19 ans à peine, qui a réussi le premier but, suite à une remise de la touche du latéral Hamza Mathlouthi et une déviation de Maher Hannachi qui lui a permis de tromper de près le gardien adverse. Ce fut précisément à la 21’. L’avantage sfaxien a été aussitôt consolidé par un 2e but d’un autre jeune qui a fait lui aussi son baptême du feu avec les seniors dans cette confrontation à hauts risques. Il s’agit de Firas Chaouat, âgé de 21 ans, qui a déjoué le marquage qui lui était imposé par le défenseur axial adverse et est allé battre d’un tir bien ajusté le gardien adverse, sorti à sa rencontre (28’). Avec cet avantage, le CSS a concrétisé comme il se doit sa domination territoriale, manifestée jusque-là grâce à l’omniprésence de ses joueurs de l’entrejeu à l’image de Hannachi, Sokary et Aouadhi en particulier… Juste après, le ton a baissé d’un cran du côté sfaxien, procurant l’occasion à son vis-à-vis de reprendre son souffle et de venir menacer le gardien Mohamed Hédi Gaâloul. Les arrêts bien déterminants n’ont pas empêché l’avant, Papy Kabanba, de réduire l’écart grâce à un but réussi au temps supplémentaire de cette première période de jeu. La seconde mi-temps n’a pas changé d’un iota les contres rapides de Chaouat, Ben Ali et Hannachi ont désarçonné à maintes reprises l’arrière-garde de l’équipe locale. Mais c’est surtout le manque de réussite qui leur a fait défaut. La rentrée d’un autre jeune du nom de Walid Karoui à la place de Fallou Niang a permis de soigner cela, lorsqu’il a exploité une balle repoussée par le gardien adverse pour «tuer» le match (87’). Avec un avantage au score aussi confortable, le CSS a terminé le match en fanfare, en dépit d’un penalty offert comme cadeau par l’arbitre à l’équipe locale. Mais le tir du joueur, Tony Tsabedy, s’est écrasé sur le montant gauche des bois de Gaâloul.
Qualification bien méritée
Le CSS remporte ainsi, avec une formation profondément remaniée, une éclatante victoire qui constitue un bon signe pour l’avenir. Il a par là même assuré la qualification au tour des quarts de finale de cette épreuve continentale, bien avant la rencontre de clôture de vendredi prochain face à la Mouloudia. Cette qualification ne prête donc à aucune équivoque, puisque l’écart qui le sépare de son poursuivant direct est de 6 points.