«On peut gérer la surcharge»
«Selon les objectifs, préalablement fixés à l’avance, aussi nombreux soient-ils, une grande équipe qui se respecte peut gérer la forte sollicitation de ses joueurs et la surcharge de leur travail physique. Il suffit d’établir un bon programme de préparation en fonction des compétitions et des échéances, et qui tient compte de tous les détails y compris la participation des internationaux aux matches et à la préparation de l’équipe nationale. A ce niveau, il y a toute une panoplie de techniques et de méthodes scientifiques et académiques à suivre scrupuleusement afin que les joueurs ne soient pas exposés aux accidents et aux blessures et que l’équipe arrive toujours à maintenir un performant rythme de croisière. C’est d’ailleurs l’apanage des grands clubs de renommée appelés très souvent à faire face à la grande fréquence de matches. Sans entrer dans les détails des méthodes à suivre, les clubs d’élite qui jouent souvent deux ou trois matches en l’espace de dix jours doivent suivre une préparation spécifique à chaque rencontre. Leurs joueurs, aussi, doivent subir une préparation et un régime de travail personnalisé au cas par cas. Bien évidemment, plusieurs autres paramètres et techniques sont à prendre en considération et tout ira pour le bien du club et des joueurs en principe. Les clubs d’élite tunisiens sont désormais obligés de marcher sur les traces de leurs homologues européens. C’est une condition sine qua non si on veut vraiment atteindre la dimension mondiale».