«Nous avons en partage le rêve tunisien»
Le devoir d’une mobilisation de tous les jours, d’une veille constante, d’une écoute permanente de toutes les revendications
Le devoir d’une mobilisation de tous les jours, d’une veille constante, d’une écoute permanente de toutes les revendications
Hier, Youssef Chahed, chef du gouvernement d’union nationale, est allé à la rencontre des Sfaxiens pour partager avec eux la joie de célébrer le 50e anniversaire de la Foire internationale de Sfax et pour leur affirmer que «la capitale du Sud va respirer de nouveau et qu’elle sera réhabilitée en retrouvant le statut qu’elle mérite, celui de la ville de l’innovation, de la créativité et de l’imagination». «Nous sommes ve nu s aujourd’hui pour écouter vos doléances mais aussi pour qu’on pense ensemble les solutions idoines qui permettront à la région de redémarrer et aux investisseurs de retrouver la place qui était toujours la leur à l’avant-garde de l’effort national de construction et d’édification. Et nous sommes convaincus que les Sfaxiens disposent des compétences qu’il faut pour que Sfax s’illustre de nouveau et se prenne en charge en tant que partenaire écouté et apprécié dans l’oeuvre nationale de développement équilibré et équitable que nous menons avec acharnement et détermination», ajoute-t-il. Et Youssef Chahed de clamer: «Aujourd’hui, nous sommes en train de livrer en parallèle trois guerres. La première est celle d’éradiquer et d’extirper le terrorisme. La deuxième est celle de la corruption et nous sommes déterminés à la mener jusqu’au bout. La troisième est celle que j’appelle la mère des batailles : c’est celle du développement intégral, solidaire, équilibré et équitable. C’est la guerre de tous les Tunisiens et de toutes les Tunisiennes. C’est aussi le rêve que nous avons tous en partage». «Et pour gagner ces guerres, conclut le chef du gouvernement, nous avons le devoir d’une mobilisation de tous les jours, d’une veille constante, d’une écoute permanente de toutes les revendications. C’est notre choix de gestion des affaires de notre pays. Tout un chacun a droit à la parole, à la critique et à la proposition. Le gouvernement a, de son côté, le devoir d’écouter les Tunisiens et de répondre à leurs besoins».