«Pas encore de décision officielle»…
… affirme le ministre des Sports sénégalais
Le ministre des Sports sénégalais, Matar Ba, a affirmé que son pays n'a pris aucune décision officielle allant dans le sens de la coorganisation de l'Afrobasket 2017 (messieurs) par le Sénégal et la Tunisie, rapporte l'Agence de presse sénégalaise. «Rien n’est officiel, aucune décision n’a été prise parce que nous n’avons reçu aucun document officiel ni de la Fiba Afrique ni de la Fédération sénégalaise de basket-ball» , a précisé le ministre des Sports, annonçant qu'une audience est programmée avec le président Babacar Ndiaye. «Je dois le recevoir en audience et nous attendons à l’occasion le document officiel de la Fiba Afrique» , a-t-il ajouté, soulignant que les services techniques de son département pourraient donner un avis avant de transmettre le dossier à qui de droit. Selon Matar Ba, aucun avis favorable ne peut être donné à une demande formulée par la Fiba, rappelant que c'est l'instance africaine qui est en position de demandeur. «Nous saurons en recevant le cahier des charges, ce qui est demandé, mais on ne peut rien nous imposer parce que nous ne pouvons faire qu’avec ce qu’on a» , a précisé M. Ba, ajoutant qu'il avait évoqué, avec le président de la fédération de basket, les difficultés de faire abriter la compétition et au même temps du grand intérêt que le Sénégal peut tirer en l'organisant. «J’avais indiqué qu’en tant que ministre des Sports que je suis partant pour tout ce qui pouvait aider à tirer le basket national vers le haut» , a-t-il insisté. La Fédération sénégalaise de basket-ball a annoncé dans un communiqué que le Sénégal va coorganiser avec la Tunisie le championnat d'Afrique des nations en septembre. Le Sénégal n'abritera que deux poules sur les quatre lors de la première phase. Les deux autres joueront leurs matchs en Tunisie qui abritera aussi les quarts, demifinales et finale de la compétition. Le Congo et l'Angola, désignés en premier pour abriter la compétition, ont préféré renoncer, le premier pour des raisons économiques et le second en raison de la tenue au même moment des élections législatives.