Hymne à la tunisie
ON se prend à douter de la véracité de l’information selon laquelle l’administration américaine compte réduire drastiquement son soutien militaire à la Tunisie. Tous ceux qui religieusement ont écouté le discours de l’ambassadeur des États-Unis en Tunisie à l’occasion du 241e anniversaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique ont probablement, ne serait-ce qu’un instant, été saisis par ce doute. Un discours d’une rare intensité. Un véritable hymne à la Tunisie, au courage de sa jeunesse et à la vitalité de la société tunisienne. Un hommage aussi, particulièrement vibrant et appuyé, à l’armée nationale, à sa bravoure, sa grandeur et son efficacité dans sa guerre contre le terrorisme. On aurait dit du discours de Daniel Rubinstein qu’il respirait l’amour pour la Tunisie si on n’avait pas trop pris l’habitude de prêter aux diplomates leur sens de la discrétion, de la sobriété et de la retenue ! Une chose est sûre : les propos étaient empreints de beaucoup d’émotion et de sincérité. Car à travers ce discours, on perçoit cette main tendue à un pays qui semble, pour reprendre l’expression du président Béji Caïd Essebsi, «resté au milieu du gué», sept ans après la révolution et trois ans après une transition politique réussie. En faisant dans son discours sien le fameux appelleitmotiv de Youssef Chahed, «il faut se lever pour la Tunisie», l’ambassadeur américain à Tunis mesure sans doute l’étendue des défis auxquels la Tunisie est confrontée et toute l’importance de l’aider à relever ces défis. A quelques jours de la visite officielle du chef du gouvernement aux États-Unis, le discours du the Independance Day Celebration marque en soi un nouveau jalon dans le partenariat stratégique tuniso-américain.
A quelques jours de la visite officielle du chef du gouvernement aux États-unis, le discours du the Independance Day Celebration marque en soi un nouveau jalon dans le partenariat stratégique tunisoaméricain.