Non au sexisme, oui aux droits sexuels et reproductifs de la femme !
Une table ronde qui comprend des interventions axées sur le thème de «L’accès équitable à la planification familiale» et une signature de partenariat
Comme partout dans le monde, la Tunisie célèbre, le 11 juillet de chaque année, la Journée mondiale de la population. Objectifs? Attirer l’attention des communautés sur l’importance de la question de la population dans le monde et lutter contre la pauvreté afin de promouvoir le développement durable et défendre les droits humains. A cet effet, l’Office national de la famille et de la population (Onfp), l’Association tunisienne de la santé de la reproduction (Atsr) et le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) organisent une table ronde, demain, au siège de l’Office national de la famille et de la population (Onfp). Cette rencontre se focalisera sur le thème de «L’accès équitable à la planification familiale». Au programme de cette journée, plusieurs interventions, à l’instar de celle de Rym Fayala (représentante du bureau de l’Unfpa en Tunisie) qui se penchera sur «L’autonomisation des populations, développement des nations».L’exposé de cette dernière sera suivi par l’intervention du directeur du diagnostic, programmation et évaluation, de l’Onfp, Faouzi Mosbah. Et portera sur le thème «La planification familiale en Tunisie : acquis et perspectives». La seconde partie de la table ronde sera consacrée aux résultats de l’enquête «Besoins non satisfaits en contraception dans les gouvernorats de Kairouan et Kasserine», présentés par le consultant auprès de l’Association tunisienne de la santé de la reproduction (Atsr), Abdelwahab Abdi. La signature d’une convention de partenariat entre l’Office national de la famille et de la population (Onfp) et le Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (Credif) d’une suivie par le témoignage du médecin Farouk Ben Mansour, ancien délégué régional de l’Onfp, clôtureront la table ronde. A préciser que la signature d’une convention entre les deux institutions vient renforcer et promouvoir cette action de partenariat dans plusieurs domaines, dont les droits sexuels et reproductifs des femmes, l’intégration de l’approche «genre» dans les programmes de formation et de recherche et la lutte contre la violence sexiste.