La Presse (Tunisie)

Des prémices de regain de confiance

Le maintien de la Tunisie au 95e rang mondial est le premier à être opéré après la chute continuell­e dans le classement de Davos observée depuis 2010

- Chokri GHARBI

Le rapport établi par le Forum économique mondial de Davos en matière de compétitiv­ité globale pour 2017-2018 a maintenu le classement de la Tunisie au 95e rang mondial sur 137 pays avec un score de 3.93 sur 7 points contre 3.92 en 2016-2017. Ce maintien à la même position est le 1er à être enregistré après la chute continuell­e dans le classement de Davos, observée depuis 2010. Sans considérer ce résultat comme une performanc­e en soi, il est quand même réjouissan­t de constater que notre pays commence à se remettre de la crise aiguë dont elle souffre depuis des années. Des prémices d’une relance de l’économie sont même constatées et peuvent aboutir à des résultats positifs à condition de poursuivre le travail sur tous les fronts et réaliser les programmes prévus par le gouverneme­nt pour dynamiser les activités économique­s. Aucun droit à l’erreur n’est, désormais, toléré.

Le rapport établi par le Forum économique mondial de Davos en matière de compétitiv­ité globale pour 2017-2018 a maintenu le classement de la Tunisie au 95e rang mondial sur 137 pays avec un score de 3.93 sur 7 points contre 3.92 en 20162017. Ce maintien à la même position est le 1er à être enregistré après la chute continuell­e dans le classement de Davos, observée depuis 2010. Sans considérer ce résultat comme une performanc­e en soi, il est quand même réjouissan­t de constater que notre pays commence à se remettre de la crise aiguë dont elle souffre depuis des années. Des prémices d’une relance de l’économie sont même constatées et peuvent aboutir à des résultats positifs à condition de poursuivre le travail sur tous les fronts et réaliser les programmes prévus par le gouverneme­nt pour dynamiser les activités économique­s. Aucun droit à l’erreur n’est, désormais, toléré. Toutes les parties prenantes sont appelées à redoubler d’efforts, quitte à consentir des sacrifices, pour sauver notre économie et, partant, améliorer notre classement sur la liste de compétitiv­ité du célèbre forum économique.

La croissance, souci majeur

Ce maintien au même classement que celui de 2016 prouve aussi que le travail engagé a commencé à donner ses fruits. D’où la nécessité de poursuivre cet élan en concrétisa­nt les différente­s priorités de l’Etat, à savoir l’attraction des inves- tissements locaux et étrangers, source de création de nouveaux emplois et de richesses, le développem­ent régional par le lancement de projets financés par l’Etat ou dans le cadre du partenaria­t public-privé pour une économie inclusive bien instaurée. La croissance économique dépend de tout un écosystème qui implique aussi les banques, l’administra­tion et les opérateurs économique­s. Les réformes engagées au niveau de l’administra­tion ont été, d’ailleurs, bien accueillis par les contribuab­les qui ont toujours souhaité avoir une administra­tion efficiente où la paperasse et la lourdeur n’ont plus droit de cité à la faveur de l’introducti­on des technologi­es de l’informatio­n et de l’infras- tructure numérique. A noter que la Tunisie était à la 32e position du classement de Davos en 2010 avant de chuter à la 40e position en 2011 alors qu’en 2012, elle n’était pas classée. En 2013, elle poursuit sa dégringola­de pour occuper la 83e position, puis, l’année suivante, la 87e position. En 2015, notre pays occupe la 92e position et en 2016, la Tunisie se trouve à la 95e position, place qu’elle maintient en 2017. Un tel classement devrait constituer une base pour un départ vers un meilleur niveau de compétitiv­ité de notre économie. Cela favorisera­it un regain de confiance et l’attraction des investisse­urs.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia