solvabilité et financement des projets
Notre économie nationale a besoin d’être financée que ce soit par des investissements directs ou par des capitaux. Or la machine est à l’arrêt et autant les investisseurs que les bailleurs de fonds ne voient pas vraiment le bout du tunnel. De sorte que le cercle vicieux des prêts qui viennent couvrir les dettes et les produits de la dette les inquiètent légitimement.
Alors, lorsque le Fonds monétaire international pose ses conditions ou aligne des conseils de prudence ou des conditions de bonne gestion, il est discourtois de le voir être qualifié de tous les noms, y compris au sein d’une certaine opposition radicale. Laquelle n’avance aucune contre-proposition concrète autre que des slogans et des professions de foi.
Pourtant, tout un chacun, dans sa vie privée, a forcément recours à des prêts bancaires divers, qui l’astreignent à respecter certaines conditions, parfois même draconiennes, pour avoir droit à l’emprunt. Ces conditions ont trait à sa solvabilité ou à la solvabilité de son entreprise.
Il fut un temps où notre pays était solvable et jouissait même d’une réputation de «bon payeur» sur l’ensemble de la scène internationale. Avant d’être trop endetté, avec des finances croulant sous le poids des engagements non tenus et des projets sans cesse ajournés.
Pour être crédible, le pays doit être solvable et respectueux de ses engagements, aussi bien vis-à-vis de son peuple que de ses partenaires investisseurs, opérateurs et bailleurs de fonds. Et, plus généralement, au niveau de tous les aspects relatifs à la gouvernance, à l’équité de la justice et au strict respect des droits de l’Homme. Car l’image englobe mille aspects qui, au final, s’avèrent indissociables.
Lorsque l’Etat n’arrive pas à mener à terme un projet qu’il a conçu, planifié et financé, il ne lui sera pas aisé d’en rembourser les dettes et sombrera dans l’insolvabilité. Avec toutes ses néfastes conséquences !
Alors, écoutons attentivement les agences de notation et les conseils de nos partenaires financiers. Ils ont fait des efforts à notre chevet et méritent que l’on fasse écho à leur diligence. En choisissant le recours à la rigueur et à l’exactitude.