Simone a-t-il les idées claires ?
Depuis son arrivée, le technicien italien n’a jamais aligné deux fois de suite la même formation. Est-il si difficile de dégager une ossature ?
Simone a-t-il de la suite dans les idées ? C’est la question qui taraude les fans rouge et blanc à la lecture des formations alignées depuis le début de saison par l’ancien goleador du Milan AC, Monaco, le PSG et Nice. Il n’a eu de cesse de se livrer à des expérimentations qui ne paraissent toujours pas lui donner entière satisfaction. Le hic, c’est que ces tests se produisent en pleine compétition (championnat de Tunisie et coupe de la Confédération), plutôt que dans les fameux matches amicaux qui sont entre autres faits pour cela. Ces hésitations ne sont pas sans présenter de gros risques. Soit Simone peine à connaître son effectif, ce qui nous étonnerait compte tenu de son expérience (ce n’est tout de même pas le premier club qu’il coache), soit il se veut perfectionniste au point qu’il veut toujours faire avancer son équipe. Auquel cas, il risque de faire perdre aux «Rouge et Blanc» du temps et surtout de précieux points. Il faut en effet convenir que le club rouge et blanc accuse un retard certain à l’allumage et qu’il va engager le derby tunisois dos au mur, c’est-à-dire sans disposer d’un joker. Après les défaites essuyées face au ST et à la JSK en à peine cinq sorties, les copains de Sabeur Khelifa ne disposent pas d’une véritable marge de manoeuvre. Et ce n’est sans doute guère le meilleur moyen de négocier ce match pas comme les autres. Cette trêve va-t-elle porter conseil au coach italien et lui permettre d’arrêter un onze type capable de répondre aux défis qui se présentent. Soit dans l’immédiat la demi-finale retour de la coupe de la Confédération contre les SudAfricains de Supersport United, le 21 octobre à Radès (aller 1-1), et l’incontournable derby tunisois.
Maâloul-CA : rapports tendus
La question de la non-convocation d’aucun joueur du Club Africain en sélection nationale continue d’alimenter la chronique dans les cercles clubistes, y compris après l’éclatant succès du onze national en Guinée sur le chemin mondialiste. Les fans du club de Bab Jedid avancent que Sabeur Khelifa, Fakhreddine Jaziri et même Ali Abdi peuvent facilement trouver une place, au moins dans une liste internationale élargie. Le débat n’en finit pas. Les rapports du public clubiste avec le sélectionneur national n’ont presque jamais été au beau fixe. Enfant de l’Espérance Sportive de Tunis, Maâloul avait pourtant joué au Club Africain en 1995-96 et entraîné deux fois le club rouge et blanc.
Zemzemi, Khelil et Ayadi vont rempiler
Le volet renouvellement des contrats et consolidation de l’effectif va se poser en des termes aigus d’ici la fin de la saison. En effet, une dizaine de joueurs vont se retrouver en fin de contrat, et il faut dès à présent se soucier de les retenir, si vraiment ils bénéficient de la confiance du bureau et du staff technique. C’est ainsi que trois jeunes deve- nus des piliers semblent tout près de rempiler. Si Mootez Zemzemi va prolonger de cinq saisons, pour leur part, Ahmed Khelil et Ghazi Ayadi vont signer une prolongation de trois ou quatre nouvelles années.
Les Elites font peau neuve
Revoilà Sabri Bouhali ! Le double buteur de la finale de la coupe de Tunisie 1991-92 (victoire du Club Africain face au Stade Tunisien 2-1) a été engagé par le club de Bab Jedid comme nouvel entraîneur de l’équipe Elites. Il y remplace Tarek Messaoudi qui a préféré se retirer. L’avant-centre clubiste avait assuré par le passé au CA les fonctions d’adjoint de Kais Yaâkoubi et Chihab Ellili.