La Presse (Tunisie)

Un flou persistant !

Rien n’a été décidé jusque-là en dépit de la succession de candidats.

- Rachid AYADI

Le CSS reprendra avec la compétitio­n nationale jeudi prochain 16 novembre, en accueillan­t au «M’hiri», son fief ancestral, le COMédenine, pour le compte de la 10e journée. La reprise survient après un repos de plus d’un mois, meublé un tant soit peu par quelques matches amicaux, dont le dernier devrait avoir lieu cet après-midi, à 14h30 à Gabès, face à l’équipe de la Staïda. Un test grandeur nature si on le compare à celui qui l’a opposé à l’AS Mahrès, une équipe de la division quatre, il y a quelques semaines. L’entraîneur Da Mota, encore en place, n’aura toutefois pas une marge de choix appropriée pour composer un onze compétitif du fait des engagement­s d’un bon nombre de ses protégés aussi bien avec la sélection nationale qu’avec celle de la catégorie de l’élite. Onze joueurs au total continuero­nt cet après-midi à manquer à l’appel, dont plus particuliè­rement Yacine Meriah, Hamza Methlouthi et Karim Aouadhi qui sont considérés comme les piliers de l’équipe. L’occasion sera donc propice aux jeunes, comme à certains joueurs venant d’être recrutés, de s’intégrer parmi le groupe et pourquoi pas s’approprier une place de titulaire, à l’instar de défenseur axial Zamouri, en provenance de l’ASDjerba, n’ayant pas encore atteint les 20 ans, une valeur sûre, dit-on de lui dans l’entourage du club après sa brillante prestation lors du précédent test, disputé face au Stade Tunisien, samedi dernier. Avec lui, on cite Sameh Bouhajeb et Houssem Ben Ali qui sont en train de monter au créneau.

Halte à l’indiscipli­ne

Pour le match d’aujourd’hui, les deux joueurs africains récemment recrutés ne seront pas retenus. Il s’agit précisémen­t de Ronald Chityou, du Zimbabwe, et de Michael Ibah, du Nigeria, qui ont manqué, dit-on, de respect envers le club, à travers leur refus de faire le déplacemen­t au Bardo avec l’équipe qui avait affronté le Stade Tunisien pour cause de nonpayemen­t de leurs émoluments à la fin du mois ! Le geste a été mal accueilli par les dirigeants sfaxiens qui ont pris la décision de les reléguer parmi la section de l’élite, en attendant de les traduire devant le conseil de discipline du club pour que de tels actes ne se répètent plus dorénavant, nous a précisé un des dirigeants du club.

Fathi Jbel, un technicien visé

Concernant le volet afférent au futur entraîneur qui prendrait la

relève du Portugais Da Mota, partant, les noms des éventuels suppléants continuent de meubler les discussion­s dans les cercles sportifs de la ville. Mais aucun d’eux n’a été jusque-là retenu, y compris Nabil Kouki, cité en début de semaine comme l’entraîneur avec lequel un contrat serait incessamme­nt signé. Kouki a repris depuis mercredi dernier ses fonctions avec le club jordanien «Erramtha»», après un séjour de 48 heures à Sfax pour visiter sa famille et surtout voir son nouveauné, une mignonne fillette qui vient de voir le jour. Les contacts avec lui ont été rompus aussitôt... Un autre technicien tunisien exerçant en Arabie Saoudite est monté entre-temps au créneau. Il s’agit de Fathi Jbel, lié toutefois par un contrat avec le club d’El Fath. Des pourparler­s sont en cours avec les parties concernées...

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