L’ESZ entretient l’espoir
Sincèrement, tous les joueurs alignés par Jeddi contre le ST ont évolué en véritables héros.
Ils étaient visiblement très bien préparés, mentalement. La victoire arrachée ne révèle certes pas du miracle, elle est méritée, mais on peut dire qu’elle était le fruit d’une prestation pleine d’abattage et de grinta. En effet, pour les supporters, leur équipe allait aborder la partie, la peur au ventre, sous pression, après deux défaites ramenées du Sahel. Mais, sans attendre ou perdre de temps, au sifflet initial de Amir Loucif, elle a entamé le match en force. Elle a raté deux occasions très nettes, au cours des dix premières minutes. Elle a concédé un but, juste après. Une douche froide s’abattit sur les gradins et on a entendu même quelques huées. L’égalisation tarde à venir et les ratages se multiplient. Menés au score, tous les joueurs gardent pourtant le même esprit. Ils terminent à disputer toute la deuxième mi-temps à dix et sortent vainqueurs ! N’est-ce pas un exploit ? Ils ne se sont pas déconcentrés ou énervés. Ils n’ont pas fléchi. Ils ont puisé toutes leurs ressources physiques et tenu bon. Le but de l’égalisation est venu à cinq minutes de la pause, un moment opportun avant de voir Jeddi dans les vestiaires.
Si au début de la première mitemps, l’ESZ a perdu deux occasions très nettes et faciles, au démarrage du deuxième half, elle a perdu un joueur, expulsé par l’arbitre. Le schéma tactique choisi par Ridha Jeddi est resté le même. Et, de nouveau, le but a mis du temps à venir (87e) et les cartes ne se sont pas brouillées. Finalement, l’équipe a remporté le match qu’il ne fallait pas perdre. Elle respire ! D’autant plus que cette dix huitième journée n’a pas été bénéfique pour le SG et le ST, qui ont perdu chacun 3 points; le COM, l’ASG et l’ESM, chacun 2 points. En revanche, cette même journée, malgré la prestigieuse victoire, elle a laissé des séquelles à l’ESZ : un joueur expulsé (Béjaoui) et un autre blessé à la cheville (Ben Othmen) qui auront besoin de repos et s’ajouteront à Regueï et Chebli !