Ce n’est pas la joie !
Une ambiance morose aux entraînements après les derniers résultats moyens de l’équipe.
Prévu initialement hier, le stage que devait effectuer le CSS à Djerba, dans le cadre de la préparation du match de la 13e journée, a été reporté à aujourd’hui, suite au changement du calendrier de l’exercice en cours et qui a fixé le match contre l’ESZarzis pour ce dimanche. Vingt et un joueurs viennent d’être convoqués pour participer à cette mise au vert de 48 heures, parmi eux, certaines nouvelles recrues pour suppléer les trois joueurs écartés, en l’occurrence Firas Chaouat, Houssem Dagdoug et Houssem Ben Ali, pour des raisons disciplinaires.
Un climat morose
Cette mesure constitue aussi, selon une source digne de foi, un avertissement pour d’autres, qui ne font pas l’effort de s’appliquer pour aider l’équipe. Les derniers résultats, peu en rapport avec les objectifs fixés, sont un témoin du passage à vide par lequel passe l’équipe et qu’il faut surmonter au plus vite. Les Sokary, Aouadhi, Methlouthi et autre Marzoughui sont redevables d’un rendement beaucoup plus en rapport avec les moyens investis, d’autant que des échéances beaucoup plus difficiles les attendent au cours des prochaines journées, aussi bien en championnat qu’en Coupe de Tunisie. Halte donc à un certain laxisme qui commençait à s’instaurer et qui a même influé sur le rendement de certains parmi les nouvelles recrues, comme Jassem Hamdouni, ou encore Mourad Hedhli et Aymen Harzi.
Dridi sur un siège éjectable
La responsabilité qui revient à l’entraîneur en place, Lassaâd Dridi, dans cette période difficile que traverse l’équipe sfaxienne est évidente, ce qui a poussé le bureau directeur du club, avec à sa tête Moncef Khemakhem, à le convoquer pour une réunion destinée à évaluer le travail accompli. Certaines rumeurs qui viennent de faire le tour de la ville ont même évoqué l’éventualité d’une rupture imminente avec l’entraîneur en place, au cas où l’équipe essuierait un nouveau revers ce dimanche à Zarzis. La tension entre les parties concernées est grande et la marche en dents de scie de
l’équipe ne peut plus être perçue comme un accident de parcours.