Offre de 6.875 places
Pour l’année scolaire prochaine, le ministère de l’Education offre plus de 6.875 places dans les 52 établissements pilotes. 3.150 places seront ouvertes devant les lauréats du Dfeeb (neuvième année) et 3.725 au profit des élèves ayant obtenu les meilleures moyennes dans le concours de sixième.
Bientôt, les parents d’élèves seront convoqués à des réunions à propos des concours nationaux qui concerneront les élèves de sixième et de neuvième. Pour les élèves désireux de s’inscrire dans un collège pilote, les conditions de participation sont énoncées dans une circulaire envoyée, récemment, à tous les responsables. L’élève concerné doit d’abord être parmi ceux qui auront réussi au concours de sixième et être classé parmi les meilleures moyennes. Le candidat doit avoir obtenu une moyenne générale égale, au moins, à 15 / 20. Il faut ajouter une autre condition selon laquelle l’âge ne doit pas dépasser les 13 ans à la date du 15 septembre 2018. Aucun redoublement ne doit être enregistré au cours de la scolarité primaire. Toutefois, les effectifs à accueillir ne devront pas excéder la capacité fixée à 3.725 places. Au niveau des lycées pilotes, la capacité annoncée est de 3.150 élèves. Les conditions exigées ont trait à la réussite au Diplôme de fin d’études d’enseignement de base avec une moyenne, au moins, égale à 15 / 20 pour être classé par ordre de mérite et dans la limite de la capacité d’accueil. Le candidat ne doit pas avoir redoublé durant toute sa scolarité, et son âge ne doit pas dépasser les 16 ans à la date du 15 septembre 2018. Il y a lieu de noter que les élèves «pilotistes» qui seront admis dans ces établissements seront répartis sur les Commissariats régionaux de l’éducation dont ils relèvent territorialement. Dans les lycées pilotes, il y aura un régime de demi-pension pour les élèves qui poursuivront leurs études dans le GrandTunis. Ce dernier compte 6 lycées et devrait accueillir 1.125 nouveaux élèves issus des 5 CRE de la région. Toutes les autres institutions, au nombre de 20, adoptent un régime d’internat. Lors des réunions qui se dérouleront dans les établissements scolaires, les parents concernés auront, en principe, toutes les informations pratiques susceptibles de les aider à mieux choisir. Pourvu que le problème de rétention des notes trouve, au plus vite, une solution radicale. Car sans les moyennes, il n’est pas possible d’évaluer les capacités de l’élève devant lui permettre de participer au concours d’admission dans les lycées pilotes. Cette épineuse question risque de poser beaucoup d’autres obstacles devant les élèves qui vont préparer des dossiers pour la participation à des examens ou, tout simplement, à établir un futur dossier d’études à l’étranger.