Une nouvelle feuille de route
• Une commission démarre ses travaux aujourd’hui et devra les conclure dans la semaine en fixant les priorités économiques et en proposant des solutions à la crise que traverse le pays
• Le président de la République a indiqué la nécessité d’un contenu social bien assumé, sans que ce soit un signe de parti pris en faveur de telle ou telle composante sociale
• Relatant les étapes du processus de réactivation du Document de Carthage, le président de la République a indiqué la nécessité d’un contenu social bien assumé, sans que ce soit un signe de parti pris en faveur de telle ou telle composante sociale
C’était hier pour la troisième fois, que se tenait, au palais de Carthage, la réunion des signataires du Document du même nom. Les signataires se sont donc réunis et ont décidé de mettre en place une commission chargée de l’évaluation annuelle du rendement des membres du gouvernement et de dresser une feuille de route pour la période à venir. La nouvelle commission démarre ses travaux aujourd’hui et devra les conclure dans la semaine en fixant les priorités économiques et en proposant des solutions à la crise que traverse le pays. Cette commission sera constituée de représentants des partis et organisations nationales signataires du Document de Carthage à raison de deux représentants par parti ou organisation signataire. Dans son intervention d’ouverture de la réunion, le président Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessité de la consolidation des assises du gouvernement d’union nationale et des signataires du Document de Carthage qui lui a donné lieu. Il a insisté sur l’indispensable présence de l’Ugtt parmi les signataires ainsi que celle de l’Utica. Relatant les étapes du processus de réactivation du Document de Carthage, le président de la République a indiqué la nécessité d’un contenu social bien assumé, sans que ce soit un signe de parti pris en faveur de telle ou telle composante sociale. Il a insisté sur la nécessité de mettre en place une méthodologie d’analyse et d’action qui sache rassembler et unifier les rangs. Il a rappelé qu’il s’agit là de la méthode du président Bourguiba, qui rassemblait au maximum et s’attachait à inclure toutes les forces vives dans la dynamique nationale de développement tout en s’appliquant à faire la différence entre l’essentiel et l’important. Hormis Nida Tounès et l’Ugtt, le président a fait remarquer que les partis et organisations signataires ont tardé avant de répondre à l’invitation qui leur a été faite de suggérer des réformes.