L’important et l’essentiel
EN peu de mots chargés de sens et de sérénité, le président de la République, comme à son accoutumée, a pris devant les signataires du Document de Carthage, réunis hier sous sa présidence au Palais de Carthage, toute la mesure des réalités bien difficiles du pays, indiquant en toute sérénité la voie à suivre pour la nouvelle étape.
Dans une allusion très intelligente aux bouillonnements et aux surenchères de tous bords que connaît actuellement le pays, et sans en citer les auteurs, le président a magistralement insisté sur le fait extrêmement important qu’il a été bien élu par le peuple et qu’il est en train de s’employer à le servir au mieux. Il a ajouté, à ce titre, qu’il ne discute et ne traite qu’avec les institutions et les organisations élues par le peuple.
Se faisant l’écho des voix appelant à un nouveau gouvernement d’union nationale, le président de la République a de façon laconique souligné : «Pourquoi pas ?», faisant sienne cette idée, sans néanmoins mettre l’accent sur le fait que la Tunisie est forte de tous ses enfants et qu’il est contre les exclusions. Il a ajouté textuellement : il ne saurait y avoir d’unité nationale sans El Ittihad, l’Utica…
Maintenant, pour le président, l’essentiel, compte tenu de la situation du pays, est d’entamer un dialogue autour de ces propositions, l’objectif étant d’aboutir à un dénominateur commun. Il a dans ce cadre rappelé les propos de Bourguiba, «faire prévaloir l’essentiel sur l’important», ajoutant qu’il ne saurait être question de diverger sur l’intérêt supérieur du pays.
Se faisant l’écho des voix appelant à un nouveau gouvernement d’union nationale, le président de la République a de façon laconique souligné : «Pourquoi pas ?», faisant sienne cette idée, sans néanmoins mettre l’accent sur le fait que la Tunisie est forte de tous ses enfants et qu’il est contre les exclusions