La finance islamique à la rescousse !
La finance islamique peut devenir un partenaire sûr en remplaçant les sources de financement classiques. Plusieurs expériences réussies dans ce domaine prouvent une forte implication des banques islamiques dans le financement de ces entreprises.
La finance islamique peut devenir un partenaire sûr en remplaçant les sources de financement classiques. Plusieurs expériences réussies dans ce domaine prouvent une forte implication des banques islamiques dans le financement de ces entreprises.
L’institution «Zitouna Tamkine» a organisé, récemment, un débat sur «le rôle du financement islamique dans la promotion des petites, très petites et moyennes entreprises et le renforcement de l’inclusion financière». Ce débat entre dans le cadre de la 43e réunion du Groupe de la Banque islamique de développement qui a eu lieu à Tunis. La rencontre a abordé la question de la promotion et du développement des petites entreprises, très petites et moyennes de taille. Ces entreprises occupent une place de choix aussi bien dans les pays avancés que dans ceux qui sont en voie de développement et suscitent l’intérêt des preneurs de décisions. Elles jouent un rôle prépondérant dans le développement économique et social.
Valeur ajoutée locale
Lesdites entreprises disposent d’une capacité d’employabilité importante avec un capital relativement léger. Elles sont en mesure, ainsi, de résoudre le problème du chômage dont souffrent de nombreux Etats et notamment ceux qui sont en voie de développement. Par ailleurs, les petites entreprises, très petites et moyennes ont de fortes relations avec les grands projets et participent à l’amélioration et la diversification des sources de revenus. Elles se distinguent, de même, par leur valeur ajoutée locale et d’une utilisation optimale du capital. C’est que ces entreprises sont souvent détenues et gérées par la même personne, à savoir le propriétaire de l’entreprise dont le souci premier est de réussir son projet. Dans ce cas, la finance islamique peut devenir un partenaire sûr en remplaçant les sources de financement classiques. Plusieurs expériences réussies dans ce domaine prouvent une forte implication des banques islamiques dans le financement de ces entreprises. Par ailleurs, la rencontre a abordé les méthodes à adopter en vue d’accompagner les petites, très petites et moyennes entreprises dans le processus de leur développement et éviter leur faillite prématurée. Il s’est avéré, en effet, que la durée de vie moyenne de ces entreprises ne dépasse pas les trois ans.