Un capitaine pas vraiment exemplaire !
Ayant toujours les nerfs à fleur de peau, le capitaine étoilé est plutôt dans la contestation, cherchant la bagarre au lieu de calmer les esprits de ses coéquipiers
Choisir un capitaine d’équipe est l’une des délicates missions d’un entraîneur. Reconnu sur le terrain par le port du brassard, c’est lui qui formule une réserve ou une réclamation au nom de l’équipe, à même de demander des explications à l’arbitre pendant le match, mais que ce soit fait poliment dans les règles de l’art. Sur le plan tactique, le capitaine d’équipe est le relais de l’entraîneur. C’est à lui que revient la tâche de diriger ses camarades sur le terrain et de les rappeler à l’ordre s’ils ne s’appliquent pas tactiquement ou quand ils font montre d’indiscipline. Tout cela pour dire qu’être capitaine d’équipe n’est pas donné à tout le monde. Il faut maîtriser les règlements, savoir rédiger les réclamations et, surtout, savoir parler à l’arbitre du match. Quand on cite les qualités qui doivent être réunies chez un capitaine d’équipe l’on se console mais quand on voit le comportement d’Ammar Jemal sur les terrains de football, l’on se désole.
Il perd vite le contrôle …
Le comportement agressif du capitaine étoilé a sauté aux yeux dimanche dernier lors de la finale de la Coupe de Tunisie. Alors que le capitaine du CA, Wissem Ben Yahia, dirigeait son équipe dans la sérénité, Ammar Jemal était tout le temps dans la contestation et la provocation, cherchant la bagarre au lieu de calmer les esprits de ses coéquipiers afin qu’ils restent concentrés sur leur sujet. Un comportement qui s’est repro- duit avant-hier lors du match disputé contre les Zambiens de Zesco United FC. Ayant toujours les nerfs à fleur de peau, le capitaine étoilé ne ratait aucune occasion pour contester violement les décisions du corps arbitral alors qu’il est censé s’y adresser poliment. Heureusement pour son équipe que Brigui et Maraï ont rectifié le tir en deuxième mi-temps. Tou- tefois, les Zambiens ont réduit le score vers la fin de la rencontre. Quand on sait que le capitaine de l’ESS est défenseur, il a sa grosse part de responsabilité dans le but encaissé. Le problème d’Ammar Jemal est qu’il perd vite le contrôle de soi. Il n’est jamais calme et serein sur le terrain, deux qualités essentielles pour prétendre au capitanat.