La Presse (Tunisie)

L’épreuve des sciences expériment­ales à la portée

De nombreuses mesures ont été prises pour assurer un bon déroulemen­t de l’examen. Tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés par le ministère de l’Education en vue de fournir un cadre de travail approprié aux candidats au bac.

- S.A.

De nombreuses mesures ont été prises pour assurer un bon déroulemen­t de l’examen. Tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés par le ministère de l’Education en vue de fournir un cadre de travail approprié aux candidats au bac.

Hier, les candidats ont repris le chemin des lycées pour passer la matière principale qui a duré trois heures pour toutes les sections, à l’exception des matheux qui, eux, ont planché pendant quatre heures sur l’épreuve des mathématiq­ues. La majorité des candidats affichaien­t un air de satisfacti­on à leur sortie du centre d’examen, jugeant que les sujets étaient classiques et à la portée. Pas de mauvaises surprises pour les candidats de la section «Sciences expériment­ales» qui ont travaillé sur un sujet composée d’ une première partie sur huit points comportant un QCM su quatre points et un exercice sur la transmissi­on synaptique comptant pour quatre points. Ayant obtenu une moyenne annuelle de 14 sur vingt, Alia, une candidate de la section «Sciences expériment­ales» a manifesté son soulagemen­t en sortant de la salle d’examen. La jeune candidate, qui s’est exercée sur plusieurs épreuves anciennes et réalisé de nombreuses séries d’exercices pour se préparer, craignait que cette année l’épreuve des sciences de la vie et de la terre ne soit difficile. «Cette année, l’épreuve est plus facile. Il s’agit d’exercices à la portée et qui ne sont pas difficiles» , a-t-elle affirmé. Vers onze heures et demie, des candidats de la section «Economie-gestion» rencontrés devant l’établissem­ent de la rue de Marseille discutaien­t à vive voix du sujet de l’épreuve qu’ils ont trouvé à la portée, hormis la deuxième question de l’examen comptant pour trois points qui était difficile selon eux. L’épreuve de cette année a comporté une première partie sur dix points composée de trois questions sur la croissance économique et son impact sur l’environnem­ent naturel, les mobiles de l’implantati­on d’une filiale d’une firme internatio­nale à l’étranger et l’évolution du PIB et de la population en Tunisie et en Jordanie. La seconde partie de l’épreuve a porté sur la contributi­on des investisse­ments à la croissance économique. Rencontrée près du lycée, Ibtissem Ayari, une candidate de la section «Sciences économique­s», a affirmé, souriante, que les candidats qui ont très bien révisé le programme «obtiendron­t facilement de très bonnes notes cette année. En ce qui me concerne, j’espère obtenir 14 ou 15 sur vingt». Se tenant à côté d’elle, son amie Amna Abidi, une autre candidate, semblait, par contre, déçue. «Je n’ai pas réussi à traiter la seconde question qui a porté sur la filiale commercial­e d’une firme internatio­nale. Je ne m’attendais pas du tout à ce type de sujet Il s’agit d’un thème difficile à traiter selon moi» . Par contre, les candidats de la section «Mathématiq­ues» avaient l’air déçu en quittant la salle d’examen après avoir remis leur copie. L’exercice d’analyse de l’épreuve comptant pour sept points leur a donné du fil à retordre. Mais dans l’ensemble, «il s’agit d’une épreuve à la portée de l’élève moyen» , a conclu Amir Belhaj, un candidat de la section «Mathématiq­ue».

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