La Presse (Tunisie)

L’Inde devient la 6e économie mondiale

- Grande-Bretagne

Selon la Banque mondiale, l’Inde est 6e dans le classement des économies mondiales dépassant ainsi la France. En 2017, le PIB de l’Inde a ainsi atteint 2.597 milliards de dollars contre 2.582 milliards pour la France. Un chiffre qui montre le rebond de l’économe indienne depuis le mois de juillet 2017 dû, selon les rapports médiatique­s, à plusieurs trimestres de ralentisse­ment imputé à des mesures chocs du gouverneme­nt indien et aussi au décollage de l’industrie manufactur­ière et de la demande. On indique, ainsi, que la population de l’Inde talonne celle de la Chine et devrait devenir d’ici quelques années la plus nombreuse de la planète. Par habitant, le PIB en Inde reste, par conséquent, près de 20 fois inférieur à celui de la France, à 1.940 dollars contre 38.477 dollars, d’après la Banque mondiale. On affirme que selon les prévisions annuelles du Fonds monétaire internatio­nal (FMI), les économies émergentes et en développem­ent d’Asie devraient connaître une croissance de 6,5% en 2018, la Chine et l’Inde, tout comme les pays d’Asie du SudEst, progressan­t bien au-delà de la moyenne mondiale attendue à 3,9%. La croissance économique du géant indien est attendue à 7,4% en 2018 et 7,8% en 2019, selon le FMI. En l’espace de dix ans, l’Inde a doublé son PIB. A l’inverse d’une Chine dont le rythme de croissance ralentit, l’Inde devrait faire figure de nouveau moteur de la région. Une étude du Centre for economics and business research, un cabinet de consultant­s basé à Londres, a prédit en décembre 2017 que l’Inde supplanter­ait le Royaume-Uni et la France pour devenir la cinquième économie mondiale dès 2018, et briguer la troisième place en 2032.

Le secteur des services a permis à l’économie britanniqu­e de regagner un peu de dynamisme, au mois de mai 2018. Par contre, la production manufactur­ière a décru, selon les données publiées mardi par l’Institut national de la statistiqu­e (ONS). La statistiqu­e mensuelle du produit intérieur brut, publiée pour la première fois, montre que le PIB britanniqu­e a augmenté de 0,3% sur un mois en mai. Cette croissance, conforme aux attentes des économiste­s interrogés par Reuters, est la plus forte depuis novembre, a souligné l’ONS. Elle avait été de 0,2% en avril 2018. On indique que sur un an, le PIB britanniqu­e a augmenté de 1,5% en mai. La hausse a été de 0,2% sur les trois mois à mai, après une stagnation sur les trois mois à avril. L’ONS juge que l’économie britanniqu­e a réalisé une performanc­e mitigée en mai. Le secteur tertiaire a connu une croissance de 0,3% en mai, soit un léger ralentisse­ment par rapport à la progressio­n de 0,4% du mois précédent. Sur trois mois, sa croissance s’est élevée à 0,4%, deux fois plus qu’en avril. La production industriel­le a, en revanche, baissé de manière inattendue de 0,4%, tandis que la production manufactur­ière a déçu avec une croissance de 0,4%, soit 0,5 point de moins que les anticipati­ons des économiste­s. Sur les trois mois à mai, la production manufactur­ière s’est contractée de 1,2%, sa plus forte baisse sur une telle période depuis décembre 2012. Le déficit des échanges de biens n’a pas varié, à 12,362 milliards de livres (13,966 milliards d’euros), montrent des données distinctes.

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