Réguliers dans l’irrégularité
Si le Mondial est fini pour notre sélection, l’activité en coulisses devrait être intense et animée. La valse des sélectionneurs est devenue une habitude en sélection. Cette fois, elle s’annonce assez compliquée. Elle pourrait être autrement plus importante dans les jours à venir.
Changer de sélectionneur est un sport devenu national sur le territoire tunisien. Autant d’élus en autant d’échéances et d’épreuves. Il suffit de quelques succès pour s’éloigner à toute allure des menaces de licenciement. Mais, inversement, une panne de quelques résultats et la ligne de flottaison peut ne plus être visible. L’exemple allemand et le maintien de Joachim Lowe en dépit de l’élimination au premier tour ne semble pas inspirer les responsables sportifs tunisiens.
Cependant, le changement du sélectionneur déroge cette fois à la règle. Il résulte de la volonté propre et personnelle du concerné. C’est Nabil Maâloul qui a demandé la résiliation de son contrat après l’offre alléchante du club qatari Al-Duhail. Une demande acceptée par ce qu’on appelle aujourd’hui le comité d’urgence. Parallèlement, il a été convenu de former une commission composée des membres fédéraux Wassef Jelaiel, Hichem Ben Omrane et Boussairi Boujlel et du directeur national Youssef Zouaoui pour établir un rapport d’évaluation de l’étape de qualification et la participation au Mondial 2018 aux plans technique, physique, médical, administratif, financier et logistique et de le soumettre au bureau fédéral. Ce rapport d’évaluation doit être accompagné d’une proposition sur le profil du prochain sélectionneur national et éventuellement d’une liste de candidats.
Avec ou sans Maâloul, la sélection devrait continuer à assurer sa survie et à relancer un nouveau cycle. Il s’agit de trouver le technicien capable de répondre aux exigences d’une équipe appelée à entrer dans une nouvelle étape de jeu et de compétitivité à la fois technique et organisationnelle. Tout le monde (ou presque) a un avis sur le football, sur ce que devrait faire l’entraîneur sur le terrain. Alors, plutôt que de parler technique, nous aimerions évoquer le côté s’appuyant sur ce qui se passe en sélection. C’est un bon point pour faire comprendre certaines problématiques de gestion. Si, dans ses dernières versions, la sélection s’est rarement distinguée par un esprit de groupe, le profil du sélectionneur fédérateur est devenu une espèce menacée d’extinction
Avec ou sans Maâloul, la sélection devrait continuer à assurer sa survie et à relancer un nouveau cycle. Il s’agit de trouver le technicien capable de répondre aux exigences d’une équipe appelée à entrer dans une nouvelle étape de jeu et de compétitivité à la fois technique et organisationnelle. Tout le monde (ou presque) a un avis sur le football, sur ce que devrait faire l’entraîneur sur le terrain. Alors, plutôt que de parler technique, nous aimerions évoquer le côté s’appuyant sur ce qui se passe en sélection. C’est un bon point pour faire comprendre certaines problématiques de gestion.
de nos jours. L’image que doit renvoyer un sélectionneur est avant tout celle d’un technicien capable de faire entendre et respecter ses idées. Les pistes à creuser pourraient être annonciatrices d’un style de jeu à l’image d’une sélection et non pas celle de club. Il y a assurément des étapes à respecter, les unes après les autres, mais la question du relationnel doit être posée aujourd’hui et plus qu’avant. Cela ne fait aucun doute, l’expérience pourrait servir comme référence dans le choix du candidat. Celui qui a été dans les plus grands vestiaires, avec les plus grands joueurs.
L’opinion commune est de dire que tel entraîneur a réussi. Pas l’autre. Seulement, on ne peut pas comparer les situations. Ils n’ont pas coaché les mêmes équipes. Ce n’est pas le même entraîneur, ce n’est pas la même équipe. Pour réussir, il faut que tout le monde aille dans le même sens. Il devrait y avoir un bon discours à s’approprier. Un bon discours à mettre en oeuvre.