Le cinéma tuniso-algérien à l’honneur !
Le film «Augustin, le Fils de Ses Larmes», une coproduction tunisoalgérienne réalisée par l’egyptien Samir Saïf, sera présenté à la deuxième édition du Festival international du film amazigh de Montréal (Fifam), prévue les 5 et 6 octobre 2018 au Canada.
Cette fiction de 110mn sera projetée, hors compétition, parmi une sélection de 6 longs-métrages en plus de 7 courts-métrages et 6 documentaires qu’abritera l’université Concordia à Montréal.
Il s’agit d’une production de «Light House Arab and World» datant de 2015 avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image (Cnci), de «CTV Production» Tunisie et du Centre algérien de développement du cinéma (Cadc).
Le film est une adaptation pour le cinéma de Sameh Sami d’après une histoire, écrite par Imad Dabbour, inspirée de l’oeuvre autobiographique «Les Confessions» de Saint Augustin, savant aux origines berbères et phéniciennes, considéré comme étant l’un des pères de l’eglise occidentale. Des acteurs tunisiens et algériens sont au casting, avec notamment Ahmed Amine Ben Saâd (Augustin), Aïcha Ben Ahmed (Monika), Imad Benchenni (Hedi) et Nejla Ben Abdallah (Kenza). Un jury composé de 6 personnalités du monde du cinéma et de la culture choisira les meilleures oeuvres parmi les 6 films de la compétition officielle. La cérémonie de clôture sera marquée par la remise de trois prix.
Le Fifam célèbre cette année «La Liberté» à travers la projection de films en kabyle, en rifain, en targui, en guanche, en tachelhit, en arabe et en français. Il y aura un focus sur les amazighs du désert, de Palestine, d’egypte et des îles Canaries. Cette manifestation cinématographique «ambitionne de favoriser l’intégration sans désintégration, une inclusion sans exclusion et une modernisation sans déperdition», écrit Tahar Houchi, directeur artistique du Fifam, dans le catalogue du Festival.
Le président d’honneur de cette 2e édition du Fifam, le réalisateur algérien Belkacem Hadjadj, a souhaité voir la culture et le cinéma amazigh apporter «leur contribution aux sociétés dont ils sont une dimension enrichissante, au Maghreb depuis toujours, et au Canada, de plus en plus...».