A qui le tour ?
Courir est résolument un gage de bonheur. L’association Mégara pour la Jeunesse, présidée par Riadh Ben Zazia, et avec le soutien de la mairie de Carthage et de l’agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle en répondront, comme toujours.
Il approche à grands pas. C’est le Run In Carthage, le rencard amoureux que quelque trois mille coureurs attendent avec impatience. Le rendez-vous est pris dimanche 7 octobre à Carthage pour une 4e édition qui s’annonce, comme les précédentes, haute en couleur et en convivialité.
Un véritable melting pot qui sait réunir autour du running un monde varié et uni par la passion du sport. En outre, si le cadre, historique et culturel, est propice à la découverte, «le courir-ensemble», lui, est l’opportunité de faire de nouvelles rencontres. L’escapade se fera sur un parcours caractérisé par des montées, descentes et relances du côté de Carthage, Sidi Bou Saïd et La Marsa. Rien de tel pour booster son mental, sortir de sa zone confort et aller décrocher de nouveaux défis. Même si c’est le plaisir de prendre part à la course qui compte le plus. La signification et la raison d’être des rendez-vous de haut niveau ne se nourrissent pas seulement des noms, mais aussi de projets et de stratégies. Les idées, les initiatives témoignent de l’aptitude à aller plus loin qu’on ne le pense et de forcer même le cours des événements.
Courir est résolument un gage de bonheur. L’association Mégara pour la jeunesse, présidée par Riadh Ben Zazia, et avec le soutien de la mairie de Carthage et de l’agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle en répondront, comme toujours.
C’est un jour de fête, une évasion, des émotions et du partage que réserve Run In Carthage à qui prendra le départ de ce rencard amoureux. Des prix à la clef attendent les premiers arrivants. Jarfel Halouma, du côté des femmes, et Atef Saâd, du côté des hommes, ont décroché les premières places lors de la précédente édition.
La vocation d’un exploit n’a pas seulement de sens dans les moments forts vécus, mais aussi dans les souvenirs qui ne s’effacent pas. Run In Carthage s’est octroyé un monde nouveau, un monde apte à rendre ce genre de manifestation indestructible. Le rendez-vous est toujours sur fond d’objectifs et d’ambitions renouvelés, de plus en plus légitimes et justifiés. Si toute considération sportive s’incline devant les chiffres et les résultats, il est évident que cette manifestation cherche sa raison d’être du côté des performances. Et de surcroît à tous les niveaux.
Il faut dire qu’il existe chez les organisateurs une exigence devant tout ce qu’ils ont entrepris, un état d’esprit à son égard. C’est ainsi que naissent les grands rendez-vous. C’est ainsi que se construisent aussi les carrières des grands champions. L’approche suppose de ne pas en rester à la seule sphère du rendement ordinaire, mais de comprendre le sens de surpassement au regard d’une course pas comme les autres et qui se déroule dans un contexte particulier. L’enjeu, mais aussi le défi à relever exigent toute la mobilisation et toute la concentration nécessaires pour ce genre d’épreuve. Il faut dire que la plupart des coureurs qui répondent présents à cette course pédestre viennent souvent au meilleur de leur forme et possèdent un potentiel intéressant. Ils comptent ainsi grandir pour espérer rejoindre le statut des sportifs d’exception. A leur façon de progresser, mais aussi de se revendiquer, ils n’ignorent pas que la différence se fait tout particulièrement dans ce genre d’épreuve. Pour cette raison, ils sont déterminés à atteindre un degré de compétitivité susceptible de les tenir de plus en plus éveillés. Au fait, c’est quelque chose de très fort, d’instinctif.
La vérité d’aujourd’hui se nourrit de l’espoir de demain. Run In Carthage 2018, à qui le tour ?