Le chemin est encore long…
Dominée par les Italiens, les Français et les Turcs, cette compétition a mis a nu les défaillances de nos représentants.
Cette 3e édition des championnats méditerranéens juniors de gymnastique est à marquer d’une pierre blanche volet organisationnel. Une première pierre d’un édifice dont on peut garantir qu’il tiendra, tant les fondations apparaissent solides. Le week-end dernier au Palais des sports d’el Menzah, nous avons vécu une grande fête, une ambiance à la fois conviviale et en symbiose. Treize pays ont pris part à cette joute et 220 gymnastes ont été là pour honorer leurs nations et aussi évaluer leurs capacités pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris.
La présence de plusieurs personnalités mondiales telles que les présidents de la fédération internationale et de l’union méditerranéenne, a donné une grande crédibilité à ces championnats.
Prémices de renouveau
Chacun s’accorde à reconnaître que lors de cette 3e édition, les gymnastes ont été à la hauteur. La Tunisie, avec Malek Sakr, Nesrine Fadhlaoui, Sarra Bouajila, Younès Khmakhem, a bien tenu son rang. En effet, les jeunes Tunisiens ont déployé beaucoup d’efforts pour faire face à leurs adversaires, très bien préparés. Ils manquaient de préparation adéquate à cette manifestation. Cette édition est venue au bon moment pour évaluer leurs qualités. Il est indispensable que la tutelle et la FTG soient vigilantes à l’avenir, et ce, pour préparer un plan d’action de préparation à l’étranger.
On a également admiré le style spectaculaire des Italiens, des Français, des Turcs et des Espagnols. La belle présence des Egyptiens a consolidé les assises de cette joute bien organisée. Il est bon de souligner le bel enthousiasme de compétiteurs moins huppés, mais néanmoins décidés à se faire une place au meilleur niveau international. Les Tunisiens sont donc avertis pour relancer leur discipline dans les compétitions internationales.