L’écran pour «L’apatride»
Le film d’ouverture met en scène une quête d’identité, des deux côtés d’une frontière
La cérémonie d’ouverture des Journées cinématographiques de Carthage aura lieu demain à la Cité de la culture. Elle donnera lieu à la projection du film d’ouverture qui nous vient cette année du Maroc. Avant d’inaugurer les JCC, «L’apatride» de Narjess Najjar est passé par la sélection officielle de la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes, ainsi qu’à la Berlinale 2018. Cette fiction de 94 minutes met en scène «Hénia, une jeune femme apatride qui recherche désespérément sa famille des 2 côtés d’une frontière depuis 1975. Entretemps, une histoire d’amour va troubler la règle du jeu, créant le chaos». Une thématique sensible et poignante qui donne le ton sur cette édition du festival, où la programmation permet de relever les préoccupations contemporaines du monde arabe et du continent africain, comme cela a été révélé lors de la conférence de presse des JCC. «L’apatride» est, dans le même temps, une oeuvre phare dans la filmographie de la réalisatrice prolifique Narjess Najjar. Née au Maroc, elle a réalisé plusieurs courts-métrages avant de sortir son premier long-métrage en 2003. Intitulé «Les yeux secs», le film a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes et a remporté des prix dans plusieurs festivals au Maroc et dans le monde. Suivirent d’autres films, dont le documentaire «Wake up Morocco» qui a fait polémique à sa sortie en 2006.