«Nouvelle génération et approche par l’imaginaire»
La Maison du Roman a organisé, avant-hier, La deuxième séance de Palimpsestes placée sur le thème : « Nouvelle génération et approche par l’imaginaire », avec la participation des deux jeunes romanciers, Khaoula Hosni et Mohamed Harmel, qui appartiennent à la Nouvelle génération.
Cette deuxième séance de Palimpsestes a été ouverte par Khaoula Hosni, diplômée de l’institut supérieur des langues de Tunis et de l’université du Maine. Sa formation académique anglophone ne l’a pas empêchée de garder des liens profondément enracinés dans la langue et la culture françaises. En 2012, elle participe à la 26e édition du Festival national des jeunes auteurs et décroche le premier prix avec sa nouvelle «Destin». Le succès de cette expérience l’encourage à faire le grand saut. En 2013, elle sort son tout premier roman, «A ta place», qui décroche le prix Zoubeïdabchir. En 2014, elle publie son deuxième roman, «D.A.B.D.A»., qui décroche le prix spécial du jury aux Comar d’or. Pour Khaoula Hosni, l’écriture est d’abord une passion et des émotions avant d’être une démarche académique. Elle représente avec Mohamed Harmel des écrivains appartenant au courant de l’imaginaire qui cherchent à appréhender le réel à travers le fantasmatique, bien que le champ d’exploration ne soit pas le même : goût du surnaturel chez Hosni, méditations philosophiques sur l’époque chez Harmel.
Dans la deuxième partie de ce salon, Kamel Ben Ouannès a présenté l’écrivain Mohamed Harmel qui a traduit le poème de Mahmoud Derwich «Rien ne me plaît» de l’arabe au français, mettant en exergue son style singulier et simple, bien qu’il traite de questions d’ordre philosophique. M. Harmel est titulaire d’un master de philosophie après une formation académique en architecture. Il compte plusieurs ouvrages, dont «Les rêves perdus de Leïla», prix du jury Comar 2016. Pour lui, la sincérité, l’authenticité et l’intrigue sont les fondements du récit.