Une manne pour la région
Le Festival international des oasis de Tozeur, quarante ans déjà et pas une ride ! Cette année, l’édition prévue du 21 au 24 de ce mois, s’annonce à la hauteur de l’événement digne de ce nom. Ainsi s’exprimait, en toute fierté, son directeur, M. Nasreddine Chebbi, lors d’une conférence de presse tenue hier au siège du ministère du Tourisme et de l’artisanat, reconnu pour être un des principaux sponsors publics, aux côtés de celui de la Culture. Cette conférence, ajoute-t-il, intervient au terme d’une journée promotionnelle en plein centre-ville de Tunis, marquant les festivités spectaculaires attendues au pays des oasis et du désert. Pilier du développement dans la région, ce rendez-vous annuel revêt une spécificité culturelle et écotouristique. D’une année à l’autre, fait-il encore valoir, il s’est érigé en véritable catalyseur de croissance et de dynamique commerciale fort apprécié. Autochtones et visiteurs s’en donneront à coeur joie. Cette 40e édition aura à mettre en valeur les us et coutumes du sud tunisien, dont le patrimoine aussi riche d’histoire et de civilisation sera particulièrement présenté. Le tourisme saharien et oasien fut bel et bien promu et rehaussé à la faveur du fameux trekking conduisant aux dunes de «Onk Jemal» aux confins du Sahara, au paysage pittoresque de Chebika et de Tamerza, ainsi qu’aux vieilles cascades de Mides.
Le programme du festival semble être haut en couleur. Au menu, animation de rues et des places publiques, tableaux artistiques illustrant l’histoire existentielle de l’homme du Jerid et bien d’autres activités créatives et spectacles dédiés aux enfants et aux jeunes constitueront les moments forts de l’édition. Quatre jours durant, Tozeur vibrera au rythme d’un ballet folklorique à vocation culturelle et touristique. Le scientifique sera aussi de la partie, avec la tenue de tables rondes et conférences thématiques. Le candidat potentiel à la présidentielle 2019, Dr Kais Said, professeur de droit constitutionnel, sera l’invité d’honneur. Il animera, à cette occasion, un débat de réflexion sur l’article 1 de la nouvelle Constitution : «L’islam, religion de l’etat ou de la Tunisie ?». Une question si polémique qui continue à faire du bruit dans l’arène politique. Par ailleurs, les nuits de Tozeur brilleront de concerts donnés par des chanteurs tunisiens, mais aussi par d’autres troupes venant du Maghreb et de l’orient, à savoir de l’algérie, de la Libye, de l’egypte et du Japon.